Perspective communiste
L'autoproclamée et raciste Jeanine Áñez, «la Guaidó boliviana», peut commencer à faire ses bagages. Des centaines de milliers de bolivien.ne.s, d'indigènes marchent sur la capitale dont les principaux accès sont coupés - article et traduction Nico Maury
In El Alto, more indigenous socialist Bolivians just keep coming—and coming, and coming
— Wyatt Reed (@wyattreed13) 13 novembre 2019
Tens of thousands are assembled just outside Bolivia's main international airport, ready to fight for the return of their democratically elected President, Evo Morales. pic.twitter.com/ndpjELA30N
"À El Alto, encore plus de Bolivien.ne.s socialistes autochtones ne cessent de venir, et de venir, et de venir. Des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées juste à l'extérieur du principal aéroport international de Bolivie, prêts à se battre pour le retour de leur président démocratiquement élu, Evo Morales."
Toute la journée des milliers et des milliers de personnes sont descendus de Cochabamba (sud-est de La Paz) pour continuer à renforcer le blocus de la ville et faire tomber les putschistes. Une marche de plusieurs centaines de kilomètres.
Supporters of Evo Morales continued to descend on Cochabamba by the thousand today to demand his return to office.
— Wyatt Reed (@wyattreed13) 13 novembre 2019
They plan to shut down major cities until Bolivia's democratically elected president is restored. pic.twitter.com/qeidvL6j5O
L'objectif, faire le siège des grandes villes jusqu'au retour du Président Evo Moralès. La police totalement débordée a dut faire appelle à l'armée pour tenter de reprendre Cochabamba.
Des barrages s'établissent autour de La Paz, ici sur l'autoroute n°3 (nord de la ville). Les insurgés entendent rester et totalement isoler la ville. "Le lion était endormi,il s'est réveillé! Vive Evo Morales ! Vive notre Wiphala, bordel ! "
Armed MAS supporters took over the highway heading north from La Paz in a town called Alto Beni
— Wyatt Reed (@wyattreed13) 13 novembre 2019
"Comrades!" says the 1st man. "The sleeping lion has awoken! Long live Evo Morales! Long live our Wiphala, damn it!"
The 2nd tells coup supporters in La Paz: "We got you surrounded!" pic.twitter.com/YTiKtaOlSp
Dans El Alto, des milliers et des milliers d'indigènes marchent contre la raciste pour renverser son gouvernement putschiste et illégitime.
#Urgente la movilización de El Alto ya está en La Paz, miles y miles de personas contra el golpe de Estado, Jeanine Añez, el irrespeto a la whipala.#BoliviaGolpeDeEstado#EvoEsElPresidente#13Nov pic.twitter.com/G3mE4uM8ZJ
— Marco Teruggi (@Marco_Teruggi) 13 novembre 2019
#UrgenteBolivia el cabildo masivo en El Alto finalizó se dirige a La Paz para que renuncie Jeanine Añez a su autoproclamación ilegal. Vean, escuchen, son miles.#BoliviaGolpeDeEstado#EvoEsElPresidente#13Nov pic.twitter.com/xFxhkL4GEc
— Marco Teruggi (@Marco_Teruggi) 13 novembre 2019
La puissante organisation syndicale COB entre dans la lutte
Le syndicat Central Obrera Boliviana, le plus grand syndicat de Bolivie, a lancé mardi un ultimatum de 24 heures pour rétablir l'ordre dans le pays et sinon une grève générale sera déclenchée.
Le secrétaire général de la COB, Juan Carlos Huarachi, a appelé les "dirigeant.e.s politiques et civiques" à rétablir l'ordre constitutionnel en 24H. «Ceux qui ont causé tout ce chaos, nous leur donnons 24 heures pour rétablir l'ordre constitutionnel, la paix sociale et l'unité du peuple bolivien et éviter de nouvelles effusions de sang et la violence (…). Notre pays ne mérite pas cela. l'histoire les jugera un jour".
La Central Obrera de Bolivia se suma a la huelga, convocada por movimientos pro Evo, si los golpistas no restablecen el "orden constitucional". Días antes sugirió a Evo renunciar para pacificar al país. Hoy el Congreso intentará juramentar una nueva presidenta (via @arilijalad) pic.twitter.com/1gCQXsuZEp
— bruno sgarzini (@brunosgarzini) 12 novembre 2019