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Bolivie : La Paz est assiégée, la raciste "Guaidó boliviana" est massivement contestée

Perspective communiste

L'autoproclamée et raciste Jeanine Áñez, «la Guaidó boliviana», peut commencer à faire ses bagages. Des centaines de milliers de bolivien.ne.s, d'indigènes marchent sur la capitale dont les principaux accès sont coupés - article et traduction Nico Maury

L'aéroport international d'El Alto est coupé du monde, des dizaines de milliers de manifestant.e.s occupent actuellement ses abords le rendant inutilisable.


"À El Alto, encore plus de Bolivien.ne.s socialistes autochtones ne cessent de venir, et de venir, et de venir. Des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées juste à l'extérieur du principal aéroport international de Bolivie, prêts à se battre pour le retour de leur président démocratiquement élu, Evo Morales."

Toute la journée des milliers et des milliers de personnes sont descendus de Cochabamba (sud-est de La Paz) pour continuer à renforcer le blocus de la ville et faire tomber les putschistes. Une marche de plusieurs centaines de kilomètres.


L'objectif, faire le siège des grandes villes jusqu'au retour du Président Evo Moralès. La police totalement débordée a dut faire appelle à l'armée pour tenter de reprendre Cochabamba.

Des barrages s'établissent autour de La Paz, ici sur l'autoroute n°3 (nord de la ville). Les insurgés entendent rester et totalement isoler la ville. "Le lion était endormi,il s'est réveillé! Vive Evo Morales ! Vive notre Wiphala, bordel ! "


Dans El Alto, des milliers et des milliers d'indigènes marchent contre la raciste pour renverser son gouvernement putschiste et illégitime.




La puissante organisation syndicale COB entre dans la lutte

Le syndicat Central Obrera Boliviana, le plus grand syndicat de Bolivie, a lancé mardi un ultimatum de 24 heures pour rétablir l'ordre dans le pays et sinon une grève générale sera déclenchée.

Le secrétaire général de la COB, Juan Carlos Huarachi, a appelé les "dirigeant.e.s politiques et civiques" à rétablir l'ordre constitutionnel en 24H. «Ceux qui ont causé tout ce chaos, nous leur donnons 24 heures pour rétablir l'ordre constitutionnel, la paix sociale et l'unité du peuple bolivien et éviter de nouvelles effusions de sang et la violence (…). Notre pays ne mérite pas cela. l'histoire les jugera un jour".



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