Bolivie : La foule marche pour enterrer ses morts et le coup d'Etat
Perspective communiste
Des milliers de Bolivien.ne.s marchent aujourd'hui d'El Alto vers le centre de La Paz pour exiger la démission de la présidente putschiste, Jeanine Añez - article et traduction Nico Maury
Les manifestant.e.s vont porter des vêtements de deuil et porter les cercueils des corps des personnes massacrées lors de l'opération policière et militaire de mardi dernier contre les installations de l'usine bolivienne Fiscal Oilfields, située à Senkata.
Ce jour-là, huit personnes sont mortes des suites de tirs lorsque la police et l’armée ont pris l’usine entourée de manifestants qui empêchaient le carburant de partir pour La Paz, une mesure de pression contre le gouvernement issue du coup d’état. Les soldats et la police ont utilisé des balles et des agents chimiques pour dégager les manifestant.e.s.
À ce jour, il y a 30 morts liée à la répression exercée par le gouvernement putschiste contre ceux qui exigent le retour à la constitutionnalité et le retour d'Evo Morales.
La police a fait usage de la force contre les manifestant.e.s. "Justice, justice!", "Nous voulons la paix" et "dehors la meurtrière Añez" clamaient des centaines de milliers de personnes, mais ils ont été dispersés avec des bombes lacrymogènes avant d'arriver sur la Plaza Murillo.
Pendant ce temps, la pénurie d'aliments et de carburants à La Paz se poursuit depuis que les peuples d'origine, les syndicats, les organisations d'étudiant.e.s, les enseignant.es et d'autres secteurs ont commencé à manifester, notamment par le blocage des routes et axes de transports. Plus de 72 barrages routiers ont été enregistrés sur les routes, principalement dans l'axe central qui relie La Paz, Cochabamba et Santa Cruz.
Ce jour-là, huit personnes sont mortes des suites de tirs lorsque la police et l’armée ont pris l’usine entourée de manifestants qui empêchaient le carburant de partir pour La Paz, une mesure de pression contre le gouvernement issue du coup d’état. Les soldats et la police ont utilisé des balles et des agents chimiques pour dégager les manifestant.e.s.
À ce jour, il y a 30 morts liée à la répression exercée par le gouvernement putschiste contre ceux qui exigent le retour à la constitutionnalité et le retour d'Evo Morales.
La police a fait usage de la force contre les manifestant.e.s. "Justice, justice!", "Nous voulons la paix" et "dehors la meurtrière Añez" clamaient des centaines de milliers de personnes, mais ils ont été dispersés avec des bombes lacrymogènes avant d'arriver sur la Plaza Murillo.
Fuerza pública de Bolivia reprime marcha que iba con los ataúdes de los muertos en Senkata https://t.co/39fRnEjFzx
— teleSUR TV (@teleSURtv) November 22, 2019
En Senkata, El Alto, murieron al menos 9 personas, también por la represión policial contra protesta en rechazo al #GolpeDeEstadoEnBolivia pic.twitter.com/42oIVmd0yA
La policia empieza a lanzar gases lacrimogenos #Bolivia pic.twitter.com/cgPDEhCudP
— Francisco Guaita (@Guaitafran) November 21, 2019
Pendant ce temps, la pénurie d'aliments et de carburants à La Paz se poursuit depuis que les peuples d'origine, les syndicats, les organisations d'étudiant.e.s, les enseignant.es et d'autres secteurs ont commencé à manifester, notamment par le blocage des routes et axes de transports. Plus de 72 barrages routiers ont été enregistrés sur les routes, principalement dans l'axe central qui relie La Paz, Cochabamba et Santa Cruz.