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Bolivie : Les manifestants s'en prennent à l'ambassade de France après l'insulte faite au Président Evo Morales

Perspective communiste

Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l'ambassade de France en Bolivie, en réaction au refus de la France de laisser le président Evo Morales franchir son espace aérien

Mobilisés par des organisations proches du président Morales, les protestataires dénoncent l'interdiction temporaire faite mardi par la France, le Portugal, l'Espagne et l'Italie à l'avion présidentiel bolivien de pénétrer dans leur espace aérien, suspectant la présence à bord de l'informaticien américain Edward Snowden, recherché par les Etats-Unis pour espionnage.

Les manifestants ont d'abord visé l'ambassade avec des pierres et fait exploser des pétards, avant de brûler deux drapeaux, brandissant des pancartes et des banderoles critiquant le gouvernement français. Des vitres de la représentation diplomatique ont été brisées alors que la police s'est repliée face aux protestataires.

"France, fasciste, hors de Bolivie !", "France, l'Indien [M. Morales] est le sauveur du monde !" scandaient des manifestants tandis que d'autres brandissaient des pancartes indiquant "France hypocrite, France colonialiste".

Le doute subsistait quant à la présence de l'ambassadeur de France, Michel Pinard, à l'intérieur de l'édifice, qui a fermé ses portes. Des manifestations avaient déjà eu lieu mardi 2 juillet au soir.

En représailles à l'interdiction de survol de l'avion présidentiel, le Parlement bolivien va demander l'expulsion du pays des ambassadeurs de France, du Portugal et d'Italie, a annoncé mercredi un député de la majorité. "Jeudi, nous allons solliciter la chancellerie pour qu'elle déclare persona non grata" ces trois ambassadeurs "par respect pour les Boliviens et plus que tout pour la vie d'un président", a déclaré Galo Bonifaz à un site d'information local, Oxigeno.

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