Perspective communiste
Le parquet bolivien a émis, le 18 décembre, un mandat d'arrêt contre le président Evo Morales, actuellement exilé en Argentine, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme, selon la décision officielle
Le parquet bolivien a émis, le 18 décembre, un mandat d'arrêt contre le président Evo Morales, actuellement exilé en Argentine, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme, selon la décision officielle.https://t.co/P9o1aD2Jds pic.twitter.com/ireEL0MdIW
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Le parquet bolivien a émis, le 18 décembre, un mandat d'arrêt contre le président Evo Morales, actuellement exilé en Argentine, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme, selon la décision officielle.
Le texte, signé par les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre «d'arrêter et de conduire M. Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public».
Il a été publié sur le compte Twitter du ministre de l'Intérieur Arturo Murillo.
Sr. @evoespueblo para su conocimiento pic.twitter.com/1KrAFcevjQ
— Arturo Murillo (@ArturoMurilloS) December 18, 2019
Evo Morales a réagit en rappelant que toutes les décisions prises par la junte putschistes étaient anticonstitutionnelles puisqu'il est toujours président de la Bolivie jusqu'au 22 janvier 2020.
La Ley 651 del 20 de enero de 2015, me proclama como Presidente Constitucional hasta el 22 de enero de 2020. Esta norma no fue abrogada, anulada y menos declarada inconstitucional, por lo que cualquier acto del gobierno de facto de Áñez, Camacho y Mesa es ilegal.
— Evo Morales Ayma (@evoespueblo) December 19, 2019
Legalmente sigo siendo Presidente. Mi renuncia no fue considerada por la Asamblea Legislativa como dispone el Art. 161 Num. 3 de la CPE. De haber sido aceptada, tampoco se cumplieron los procedimientos para una sucesión constitucional por lo que Áñez se autoproclamó ilegalmente.
— Evo Morales Ayma (@evoespueblo) December 19, 2019
Depuis Buenos Aires, Evo Morales s’est dit mardi « convaincu » que son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), allait remporter les prochaines élections en Bolivie, bien qu’il ne soit lui-même pas candidat. « Je suis convaincu que nous allons remporter les prochaines élections. Je ne serai pas candidat mais j’ai le droit de faire de la politique », a déclaré lors d’une conférence de presse Evo Morales.