Le président de Bolivie, Evo Morales, qui est resté durant 5 jours en grève de la faim pour exiger l’approbation du projet, a annoncé la promulgation de la nouvelle loi, et ce dès son vote par le Congrès ce lundi, après 11 heures de séance. Sur la Place Murillo de La Paz, le vice-président Álvaro García Linera, a assuré que l’opposition essayait d’éviter la nouvelle loi, parce qu’elle n’a pas de candidats.

"Ils ne voulaient pas d’élections parce que les forces de la droite conservatrice, les putschistes et les fascistes, se sentent dès maintenant battus, c’est pour cela qu’ils ont commencé une conspiration contre les élections, ils ont cherché à empêcher qu’aient lieu les élections générales", a-t-il assuré. De plus, il a rappelé que les législateurs de l’opposition ont dilaté la séance depuis mercredi dernier avec une série d’obstacles jusqu’à en arriver à l’extrémité de quitter l’enceinte.

La nouvelle Loi électorale dispose de 76 articles et est la première qui consacre le droit de vote des boliviens résidants à l’étranger. Elle incorpore aussi le droit des peuples indigènes minoritaires à la représentation parlementaire.