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Brésil : Le départ des médecins cubains "est une tragédie" pour Manuela D'Ávila (PCdoB)

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Pour Manuela d'Ávila (PCdoB), le départ des médecins cubains du programme "Mais Médicos" affectera les familles pauvres, les enfants dans le besoin et les personnes âgées démunies - article et traduction Nico Maury

Manuela d'Avila estime que "la fin de la participation des médecins cubains à Mais Médicos est une première tragédie idéologique et une folie de la persécution contre la gauche dans notre pays". Plus de 30 millions de familles n'auront plus de médecin. Pour elle, les familles les plus pauvres, les enfants qui en ont besoin, les personnes âgées démunies seront touchées.

Elle rappelle son respect et son affection aux médecins cubains venus au Brésil. "Nos remerciements, nos sincères excuses et encore nos excuses".

La députée a également déclaré "que grâce à notre lutte, vous redeviendrons le pays que vous, amis cubains, avez rencontré."

Quel impact au Brésil ?

Avec la fin de la coopération avec l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le gouvernement de Cuba, le programme Mais Médicos perdra plus de 8500 médecins cubains, soit plus de la moitié des médecins déployés.

Les médecins cubains agissent dans 2885 municipalités, la plupart au nord du pays, dans la région semi-aride du nord-est, dans des villes caractérisées par un faible indice de développement humain (IDH), et à la périphérie de grands centres urbains. C'est-à-dire dans les zones les plus vulnérables.

1575 municipalités brésiliennes ne compte que des médecins cubains, soit 80% de sa population comptant moins de 20.000 habitants. Il y a 300 médecins cubains travaillant dans les villages autochtones, ce qui équivaut à 75% des médecins qui travaillent dans la santé autochtone du pays.


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