Budget: les parlementaires communistes contre "l'aggravation des injustices"
Perspective communiste
Les parlementaires communistes vont batailler contre un projet de budget qui va "aggraver les injustices"
"Les groupes de l'Assemblée nationale et du Sénat ont travaillé conjointement pour préparer les débats sur le budget. Nous sommes extrêmement inquiets de ce projet de loi qui va aggraver les injustices fiscales et dégrader l'efficacité de l'action publique", a souligné lors d'une conférence de presse le chef de file des sénateurs Pierre Laurent, au côté notamment de son homologue à l'Assemblée André Chassaigne.
Le premier volet du projet de loi de finances pour 2015, qui recouvre les impôts et autres recettes fiscales, sera débattu à compter de mardi après-midi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
Jugeant que "la grenouille social-libérale veut se faire plus grosse que le boeuf libéral", le principal orateur des députés communistes Nicolas Sansu a vu dans le projet de loi de finances pour 2015 "la chronique d'un échec annoncé" mais aussi "une fable bien orchestrée".
La suppression de la première tranche d'impôt sur le revenu est "un aveu d'échec parce qu'elle vient compenser des erreurs manifestes (gel du barème, suppression de la demie-part des +veuves+, fin de l'exonération de majoration pour les retraités ayant élevé trois enfants...)", pour ce membre de la commission des Finances.
Il a insisté sur "d'autres choix" pour "une nouvelle architecture fiscale" déclinés sous forme d'amendements, par exemple pour rendre l'impôt sur le revenu plus progressif avec neuf tranches d'impôt ou pour renforcer le rendement de l'impôt sur les sociétés, qui souffre notamment d'un mitage par les niches fiscales.
Opposés à la coupe dans les dotations aux collectivités territoriales, les députés communistes défendront un amendement de suppression de l'article 9 du projet de loi, a annoncé M. Sansu.
"La colère grandit de manière très importante dans le pays et dans les collectivités territoriales, car ce qui se prépare, notamment avec le recul de la Dotation générale de fonctionnement, est une catastrophe qui aura des conséquences sur l'ensemble de l'activité économique", a renchéri M. Laurent.
Le premier volet du projet de loi de finances pour 2015, qui recouvre les impôts et autres recettes fiscales, sera débattu à compter de mardi après-midi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
Jugeant que "la grenouille social-libérale veut se faire plus grosse que le boeuf libéral", le principal orateur des députés communistes Nicolas Sansu a vu dans le projet de loi de finances pour 2015 "la chronique d'un échec annoncé" mais aussi "une fable bien orchestrée".
La suppression de la première tranche d'impôt sur le revenu est "un aveu d'échec parce qu'elle vient compenser des erreurs manifestes (gel du barème, suppression de la demie-part des +veuves+, fin de l'exonération de majoration pour les retraités ayant élevé trois enfants...)", pour ce membre de la commission des Finances.
Il a insisté sur "d'autres choix" pour "une nouvelle architecture fiscale" déclinés sous forme d'amendements, par exemple pour rendre l'impôt sur le revenu plus progressif avec neuf tranches d'impôt ou pour renforcer le rendement de l'impôt sur les sociétés, qui souffre notamment d'un mitage par les niches fiscales.
Opposés à la coupe dans les dotations aux collectivités territoriales, les députés communistes défendront un amendement de suppression de l'article 9 du projet de loi, a annoncé M. Sansu.
"La colère grandit de manière très importante dans le pays et dans les collectivités territoriales, car ce qui se prépare, notamment avec le recul de la Dotation générale de fonctionnement, est une catastrophe qui aura des conséquences sur l'ensemble de l'activité économique", a renchéri M. Laurent.
