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COB/Bolivie : "Nous ne reculerons pas d'un millimètre dans notre lutte pour la démission d'Añez"

Perspective communiste

Le dialogue est rompu entre les manifestants&manifestantes et le gouvernement putschiste de Jeanine Añez.

Les revendications sont claires : Maintient des élections en septembre et démission des putschistes. Ces derniers ont répondu par l'envoi de groupes paramilitaires fascistes contre les points de blocus dans le pays.

La Centrale ouvrière bolivienne prévient l'armée et la police : "Nous sommes des millions dans tout le pays"

Article et traduction Nico Maury

Un dirigeant des coopératives minières annonce la couleur : le combat ne s'arrêtera pas tant que la dictateur Añez n'aura pas démissionné.

Un avertissement est lancé aux militaires et à la police: "Soit vous nous rejoignez, soit vous en payerez les conséquences. Nous sommes des millions dans tout le pays."



Plus de 180.000 mineurs affiliés à la COB ont rejoint les barrages, ils ont été rejoints par les routiers et les paysans.





A l'issue du dialogue convoqué au Palais du Gouvernement, la présidente de facto, Jeanine Áñez, a proposé ce dimanche la formation d'une commission les partis et organisations mobilisées. Elle rejette le maintient des élections le 6 septembre ce qui a abouti à rupture du dialogue.

En réponse aux mobilisations le ministre putschiste de l’intérieur, Yerko Núñez, a ordonné lundi la militarisation de La Paz, Cochabamba et Santa Cruz, tout en annonçant le recours éventuel à la force pour lever les barrages. Le ministre de la Défense, Luis Fernando López, a annoncé une opération de la police militaire pour lever le blocus des routes de de Santa Cruz à Cochabamba, de La Paz et d'Oruro


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