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Carles Puigdemont accuse Madrid d'avoir "de facto" suspendu l'autonomie de la Catalogne

Perspective communiste

Résumé de l’intervention de Carles Puigdemont suite au coup de force policier contre la Generalitat et l'arrestation de 13 personnes - traduction Nico Maury

Le président de la Generalitat, Carles Puigdemont, a déclaré mercredi que les citoyens seraient appelés, le 1er octobre, à «défendre la démocratie face à un régime répressif». Accompagné par l'ensemble du gouvernement, rassemblé de manière urgente et extraordinaire, le leader indépendantiste a indiqué qu'il n'accepterait pas "un retour aux temps passés" ni que l'avenir du pays ne puisse pas être décidé par les Catalans. Carles Puigdemont a insisté sur le fait que Mariano Rajoy a «de facto» déjà suspendu l'autonomie gouvernementale.

"Nous condamnons et rejetons l'attitude totalitaire du gouvernement espagnol et nous appuyons pleinement les membres du gouvernement et les fonctionnaires détenus. Nous dénonçons l'intervention policière contre la Generalitat. Cette dernière est illégitime et vient d'un exécutif qui ne respecte pas les principes fondamentaux de la démocratie", a déclaré Puigdemont. "Nous croyons que le gouvernement espagnol a franchi la ligne rouge et confirme qu'il appartient aux régimes répressifs".

"Nous sommes convoqués le 1er octobre pour défendre la démocratie contre un régime répressif et intimidant. Nous devons nous préparer à défendre la démocratie et la Catalogne avec toute l'attitude civique de ce processus" souligne le leader indépendantiste. "Nous ne ferons pas marche arrière parce que nous n'avons pas le droit (de voter - ndlr)". "Nous aurons une attitude de fermeté et de sérénité en même temps. Le 1er octobre, nous quitterons nos maisons avec un bulletin de vote et nous l'utiliserons" explique le président de la Generalitat.

"C'est une action coordonnée pour empêcher les Catalans qui veulent s'exprimer pacifiquement et librement". Cette «agression» viole la règle du droit et toutes les garanties constitutionnelles. "Au cours des dernières heures, l'État a suspendu de facto l'autonomie gouvernementale et a appliqué de facto l'état d'urgence. Les libertés ont été suspendues et réprimées" conclut Carles Puigdemont, qui a accusé le procureur général d'agir par tous les moyens pour arrêter le processus catalan.


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