Carnet de route – impressions de Cuba (seconde partie)
Nicolas Maury
Les a priori sont nombreux sur Cuba, a en croire la presse, il n'y a rien à Cuba en dehors des hôtels du centre de la Havane, des prostitués et d'une pseudo dictature communiste. Mais Cuba c'est heureusement loin des clichés de nos journaleux bienveillants avec leurs investisseurs et leurs complices libéraux-soc-dem et trotskystes
II – Les premières impressions, ce que la vue raconte
A) le choc climatique
La première impression cubaine est celle de la chaleur et de l'humidité, sortir de l'Aeropuerte José Marti-Habana est un choc tant le climat tropical est différent de celui de notre Méditerranée. En moyenne la température est proche des 35°c et le taux d'humidité rend immédiatement les corps moite. Le soir la chaleur est toujours constante et le seul répit trouvé fut la douche du matin.
B) Transports et infrastructures routières
Le pays est assez bien mécanisé, même si le matériel est vieillissant, Cuba n'est en rien un désert d'automobiles grâce aux talents mécaniques des cubains, par exemple une peugeot de plus de 400.000 km roule très bien à Cuba même si beaucoup d'options ne fonctionnent plus. Aux vieilles américaines (rares comparées aux autres types de véhicules) on trouve de nombreuses Lada, et des voitures étrangères comme les peugeots 206 (aussi nombreuses que les vieilles américaines). Il existe des concessionnaires étrangers FIAT, Citroën, Peugeot, BMW. Les cartes postales montrent Cuba comme le pays des vielles américaines (voitures des années 50), pourtant je dirais que c'est le pays de la Lada.
A) le choc climatique
La première impression cubaine est celle de la chaleur et de l'humidité, sortir de l'Aeropuerte José Marti-Habana est un choc tant le climat tropical est différent de celui de notre Méditerranée. En moyenne la température est proche des 35°c et le taux d'humidité rend immédiatement les corps moite. Le soir la chaleur est toujours constante et le seul répit trouvé fut la douche du matin.
B) Transports et infrastructures routières
Le pays est assez bien mécanisé, même si le matériel est vieillissant, Cuba n'est en rien un désert d'automobiles grâce aux talents mécaniques des cubains, par exemple une peugeot de plus de 400.000 km roule très bien à Cuba même si beaucoup d'options ne fonctionnent plus. Aux vieilles américaines (rares comparées aux autres types de véhicules) on trouve de nombreuses Lada, et des voitures étrangères comme les peugeots 206 (aussi nombreuses que les vieilles américaines). Il existe des concessionnaires étrangers FIAT, Citroën, Peugeot, BMW. Les cartes postales montrent Cuba comme le pays des vielles américaines (voitures des années 50), pourtant je dirais que c'est le pays de la Lada.
Pour les bus dont l'usage est professionnel ou touristique, il existe de nombreuses marques de bus, souvent issues de fournitures de pays étrangers, ainsi nous avons utilisés des bus chinois (Yutong bus) et des bus scolaires québécois jaune, comme dans les films US pour ramassage scolaire.
Cuba n'est pas un pays facile a saisir, c'est un pays du tiers-monde ou la vie est beaucoup plus facile. La Havane ne déroge pas à la règle. Beaucoup de bâtiments sont dégradés, soit pas le temps soit par l'érosion dut au sel marin. Même si de nombreux quartiers sont en cours de réhabilitations (habana vieja notamment puisque classée au patrimoine de l'UNESCO) il y a encore beaucoup de façades en sale état. Pourtant l'habitation cubaine n'est en rien un taudis, les intérieurs sont propres, électrifiés (110 volt) et raccordés au réseau d'eau. Il n'y a pas de bidonvilles à Cuba (et je n’en ai pas vu de tout le voyage). La maison cubaine est souvent petite et avec un rez de chaussé plus ou moins sur élevé, petit jardin et couleur murale chatoyante (bleu, vert, ocre...), elle organisée autour d'une pièce principale et d'une à deux chambres en plus des pièces de commoditités.
-Il y a peu de vitres aux fenêtres, pour le détail comme il y a souvent des ouragans les vitres sont facilement victimes d'une bourrasque de vent. Ainsi les fenêtres (non vitrées) sont fermées par des volets dont le principe est de faire passer l'air et pas la chaleur grâce a un système de lamelles de bois orientables.
Les cubains sont en bonne forme physique, propres, et correctement vêtus. Les jeunes gens portent des vêtements occidentaux récents, ils sont aussi bien vêtus que chez nous (sauf le style racaille inexistant, ils sont vraiment en avance sur nous !). Bien éduqués, polis et souriants.
La jeunesse cubaine vit et ne survit pas, d'ailleurs lors de mes discussions avec des cubaines, exposer la réalité de la vie dans les pays occidentaux refroidis de nombreuses ardeurs, en effet expliquer, lorsqu'on est étudiant (par exemple) qu'il faut pour réussir ses études: Un travail pour payer les études (transports, loyer, nourriture, impôts...), 400 euros pour s'inscrire dans une fac, le cubain trouve cela fou car les études sont gratuite à Cuba et ils reçoivent une bourse d'étude pour vivre (4 cuc). Lorsqu'il faut explique qu'un travailleur français touche en moyenne 1100 euros (1200 cuc) le cubain est surpris car ils nous croient riche, cependant lorsqu'on leur explique qu'il faut retirer: 500 euros de loyer (et c'est un petit loyer), 200 euros de nourritures et fournitures, 300 euros de charges, il reste plus que 100 euros pour vivre. Pour un Cubain l'électricité représente un coût de 40 centavos (0,40 pesos cubain), les loyers sont insignifiants (4 pesos en moyenne). En rapportant les coût au salaire moyen cubain (400 pesos) le rapport est vite fait. Cependant une denrée est encore chère, l'essence (gazolina) qui coûte 0,90 cuc/litre en moyenne (c'est à dire 23 pesos), cependant je n'ai pas vu les tarifs pour les usagers cubains car à ce tarif faire un plein est un luxe.
même là bas le savon de Marseille est connu
Coming soon: III - vie démocratique à Cuba