Catalogne: Deux camarades de la CUP interpellés pour comparaître devant une juge
Perspective communiste
Deux élus du parti indépendantiste anticapitaliste de la CUP ont été arrêtés mercredi en Catalogne en vue d'être entendus jeudi par une juge, dans le cadre d'une enquête pour "incitation à la haine" envers la police espagnole après les violences policières du 1er octobre. Elles/ils ont été libéré.e.s ce matin
Un porte-parole de la police catalane - les Mossos d'Esquadra - a confirmé à l'AFP "l'arrestation sur ordre de la justice, dans la matinée, de deux conseillers municipaux du parti CUP de la mairie de Reus", une ville de 100.000 habitants à 110 km au sud de Barcelone.
Selon le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, "la juge ordonne la détention de deux membres de la CUP pour qu'ils soient conduits au tribunal car ils ont été cités à comparaître deux fois mais ne se sont pas présentés". "Ils font l'objet d'une enquête pour délit de haine", a indiqué le tribunal sur Twitter.
Le référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre avait été émaillé de violences policières. De multiples actions avaient été menées pour exiger le départ des renforts policiers envoyés par Madrid dans la région.
Les deux élus de Reus, Marta Llorens et Oriol Ciurana, devaient être interrogés "pour avoir signé un manifeste demandant que le corps (de police nationale, ndlr) quitte la ville de Reus après le 1er octobre", a indiqué sur Twitter le parti CUP, appelant à défendre la liberté d'expression et la liberté de manifester.
Une semaine après le référendum interdit, le représentant du gouvernement central dans la région, le préfet Enric Millo, avait présenté "des excuses" aux personnes blessées au cours des interventions policières.
Au moins 257 personnes disant avoir été blessées ont par ailleurs déposé plainte, selon un bilan de la justice début décembre.
Plus d'une vingtaine de personnalités indépendantistes sont inculpées - majoritairement pour "rébellion", "sédition" et "détournements de fonds publics" - pour leur rôle présumé dans le processus visant la sécession, dont quatre restent en détention provisoire.
L'Indépendant
Selon le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, "la juge ordonne la détention de deux membres de la CUP pour qu'ils soient conduits au tribunal car ils ont été cités à comparaître deux fois mais ne se sont pas présentés". "Ils font l'objet d'une enquête pour délit de haine", a indiqué le tribunal sur Twitter.
Le référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre avait été émaillé de violences policières. De multiples actions avaient été menées pour exiger le départ des renforts policiers envoyés par Madrid dans la région.
Les deux élus de Reus, Marta Llorens et Oriol Ciurana, devaient être interrogés "pour avoir signé un manifeste demandant que le corps (de police nationale, ndlr) quitte la ville de Reus après le 1er octobre", a indiqué sur Twitter le parti CUP, appelant à défendre la liberté d'expression et la liberté de manifester.
Une semaine après le référendum interdit, le représentant du gouvernement central dans la région, le préfet Enric Millo, avait présenté "des excuses" aux personnes blessées au cours des interventions policières.
Au moins 257 personnes disant avoir été blessées ont par ailleurs déposé plainte, selon un bilan de la justice début décembre.
Plus d'une vingtaine de personnalités indépendantistes sont inculpées - majoritairement pour "rébellion", "sédition" et "détournements de fonds publics" - pour leur rôle présumé dans le processus visant la sécession, dont quatre restent en détention provisoire.
Tribunal de Reus ce matin où comparaissent de militants de la CUP conseillers municipaux de la ville catalane. pic.twitter.com/LSJ745ZFYs
— Nicolas GARCIA (@GarciaNicolas66) 28 décembre 2017
Ils sont sortis pic.twitter.com/znHOSpsKmk
— Nicolas GARCIA (@GarciaNicolas66) 28 décembre 2017
L'Indépendant