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Catalogne : Sur les 16 arrestations arbitraires commises par la police espagnole et l'absence de réaction à gauche

Perspective communiste

16 personnes, dont deux maires de la CUP (gauche communiste/municipaliste indépendantiste), ont été arbitrairement arrêtés (sans demande de la justice) par la Police nationale hier dans la province de Gérone. Cette nouvelle provocation de l'état espagnol est passé inaperçu et n'a provoqué aucune réaction politique, pas même à gauche

Je souhaite partager ce message sur twitter de Pilar Rahola (une journaliste très connue en Catalogne et très active dans la lutte pour la démocratie et l'indépendance) :


La traduction grossière en français serait : "Bonjour les progressistes espagnoles, il y a quelqu'un ? En Catalogne ils sont partis en chasse pour arrêter des indépendantistes et vous êtes restés silencieux, comme toujours."

Replaçons dans le contexte : Hier, la Police nationale espagnole, sans mandat judiciaire, a arrêté 16 personnes dont deux maires de la CUP (gauche communiste/municipaliste indépendantiste) arbitrairement. Des violations graves du droit ont été constatées (violences policières, interdiction à l'avocat des deux maires d'approcher de ses clients ...).

Ces violences étatiques sont quotidiennes en Catalogne (comme en Espagne), mais aucune formation politique n'a réagit, encore moins du côté des progressistes (Izquierda Unida inclus). Je veux bien croire que l'agenda politique soit différent : Podemos faisant le service après vente de Pedro Sanchez pour son budget, IU étant (de ce que je peux voir) engager à réussir la mobilisation des femmes espagnoles contre VOX ... mais là il s'agit d'une situation qui aurait dut alerter la gauche, mais aussi tous les démocrates.

Mais rien. Pareil en Europe, et en France (en dehors de la Catalogne Nord).

Quand ils sont venus chercher… (Martin Niemöller)

Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.



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