Perspective communiste
Comme elle l'avait fait pour les élections régionales de 2017, la commission électorale espagnole a interdit, ce jeudi, à la télévision publique catalane TV3 de parler "d'exilés", de "prisonniers politiques" ou encore d'évoquer un "procès de la répression"
Pour la commission électorale, ces expressions sont jugées partisanes et de nature à influencer les électeurs alors que les élections générales (législatives) espagnoles auront lieu dans un mois et que la campagne bat son plein.
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que, sur Twitter, les partisans de l'indépendance s'indignent de cette "censure".
"Espagne: La Junte Militaire, euh "Électorale"..., interdit à la chaîne catalane TV3 d'utiliser les termes PRISONNIERS POLITIQUES et EXIL!? CENSURE en toute splendeur, en Europe, au 21e siècle!!" s'indigne ASHZEN.
Espagne: La Junte Militaire, euh "Électorale"..., interdit à la chaîne catalane TV3 d'utiliser les termes PRISONNIERS POLITIQUES et EXIL!?
— ASHZEN (@ASHZEN17) 28 mars 2019
CENSURE en toute splendeur, en Europe, au 21e siècle!! #DemocracyOnTrial #LlibertatPresosPoliticsiexiliats @Foreign_Cat @hrw @DiEM_25 https://t.co/in3a5UUFjN
"En Espagne, on interdit à TV3 de dire prisonniers politiques. Bravo la liberté de la presse", ironise pour sa part Raymond Brunet.
En Espagne
— Brunet Raymond (@Brunetplanas) 28 mars 2019
On interdit à TV3
De dire prisonniers politiques
Bravo la liberté de la presse
Enfin, certains regrettent aussi le "deux poids, deux mesures". "Malgré cela, ils (les opposants) continuent à dire "putschistes", "rebelles" ou "sécessionnistes" en parlant des prisonniers politiques qui n'ont pas été condamnés."
Tot i així permet continuar dient “golpistas”, “rebeldes” o “sececionistas” als #PresosPolítics encara que no hagin estat condemnats
— Ellery 🎗 (@Marc20F) 28 mars 2019
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L'Indépendant