Catalunya : Un référendum pour l'indépendance en 2014
Perspective communiste
Le référendum sur l'indépendance de la Catalogne était une promesse électorale lancée lors du scrutin régional du 25 novembre. C'est désormais un engagement politique, ferme et daté: en 2014, les électeurs seront appelés à se prononcer sur la création d'un État catalan libre
Après trois semaines de négociations, les deux grandes familles politiques de la région autonome sont tombées d'accord mardi soir. Les nationalistes de centre droit de Convergència i Unió (CiU) maintiendront leur chef de file, Artur Mas, à la tête de la région. Les indépendantistes de gauche d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) leur prêteront leurs voix au Parlement régional lors de l'investiture de Mas.
Le recul de CiU aux élections (de 62 à 50 députés, sur un total de 135) contraignait Mas à négocier avec d'autres partis. Et sa campagne, focalisée sur la proposition d'un référendum, excluait de fait un accord avec des forces non nationalistes. ERC, dont la progression a été spectaculaire (de 10 à 21 sièges), l'a bien compris et a négocié son appui au prix fort. Les indépendantistes n'occuperont aucun portefeuille au gouvernement catalan. En revanche, ils imposent à CiU des hausses d'impôts au lieu de coupes budgétaires et, surtout, une feuille de route souverainiste. CiU ne voulait pas s'engager sur une date précise, ERC l'y contraint. Selon le texte alambiqué qu'elles ont signé, les deux formations s'engagent «à convoquer une consultation dans le cadre de la légalité applicable» en 2014, «sauf si le contexte socio-économique et politique requiert un ajournement. Dans tous les cas, la date sera fixée par un accord entre, au moins, les deux partis signataires».
Le recul de CiU aux élections (de 62 à 50 députés, sur un total de 135) contraignait Mas à négocier avec d'autres partis. Et sa campagne, focalisée sur la proposition d'un référendum, excluait de fait un accord avec des forces non nationalistes. ERC, dont la progression a été spectaculaire (de 10 à 21 sièges), l'a bien compris et a négocié son appui au prix fort. Les indépendantistes n'occuperont aucun portefeuille au gouvernement catalan. En revanche, ils imposent à CiU des hausses d'impôts au lieu de coupes budgétaires et, surtout, une feuille de route souverainiste. CiU ne voulait pas s'engager sur une date précise, ERC l'y contraint. Selon le texte alambiqué qu'elles ont signé, les deux formations s'engagent «à convoquer une consultation dans le cadre de la légalité applicable» en 2014, «sauf si le contexte socio-économique et politique requiert un ajournement. Dans tous les cas, la date sera fixée par un accord entre, au moins, les deux partis signataires».
Pour Joan Herrera, président du groupe ICV-EUiA au Parlement de Catalogne, "Cette commission permettrait d'intégrer d'autres forces parlementaires" sur la question du droit d'autodétermination et a critiqué la CiU et ERC qui ont "encore pris toutes les décisions unilatéralement".
Herrera a révélé que l'une des premières initiatives de l'ICV-EUiA dans ce groupe de travail sera une proposition parlementaire visant à réformer la loi de l'État régissant la tenue du référendum "pour aller vers une législature qui envisagera cette réforme via Izquierda Unida au Parlement. "