"Catalunya en Comú–Podem" ne permettra pas à "Ciudadanos" de prendre la présidence de la Generalitat
Perspective communiste
Ni présidence du parlement catalan, ni présidence de la Généralitat ! Pour les député.e.s de Catalunya en Comú–Podem il n'y aura pas ni soutien politique, ni d'abstention bienveillante en faveur d'Ines Arrimadas et de Ciudadanos. Une position courageuse qu'il faut saluer ! - article et traduction Nico Maury
La formation politique conduite par Xavier Domènech, Catalunya en Comú–Podem, du fait d'une situation politique complexe (je développe plus bas), se retrouve en situation de "faiseur de rois" du fait d'une probable absence de député.e.s indépendantistes en prison ou en exil.
Coup de poker d'Ines Arrimadas
Ainsi, le bloc indépendantiste fort de 70 sièges risque d'être réduit à 62 député.e.s présent.e.s du fait de plusieurs élu.e.s en prison (Oriol Junqueras, Jordi Sànchez et Joaquim Forn), où en exil avec le président Carles Puigdemont (Clara Ponsatí, Lluís Puig , Toni Comin, Meritxell Serret).
Pour le bloc unioniste conduit par Ines Arrimadas et les Ciudadanos, la situation est tout aussi complexe. Ce bloc ne dispose que de 57 député.e.s (36 C's, 17 PSC-PSOE et 4 PP) et a obligatoirement besoin de l’appui des "Communs" pour prendre la majorité au parlement et ainsi disposer d'un vote de 65 député.e.s. Sans l'apport des 8 député.e.s de Catalunya en Comú–Podem, le bloc unioniste ne pourra pas prendre sa revanche après sa cuisante défaite du 21 décembre.
Fin de non recevoir des "Communs"
En échange de ce soutien, Ciudadanos a offert la présidence du parlement à Xavier Domènech. Mais pour les "Communs" cette possibilité n'est pas envisagée.
Pour Catalunya en Comú–Podem il est hors de question de soutenir Ines Arrimadas, ni en votant pour un.e candidat.e de Ciudadanos à la présidence du parlement ou à la tête de la Generalitat, ni en appelant à une abstention bienveillante lors du second tour.
La loi électorale prévoit que si lors du premier tour d'une élection à une présidence il n'y a pas de candidat avec une majorité, un second tour est organisé et le/la candidat.e qui obtient le plus de voix (même sans majorité) est élu.e. C'est ce qui s'est passé avec la réélection de Mariano Rajoy au poste de Premier ministre avec l'abstention du PSOE en 2016.
La Présidence du parlement et du bureau sera élue le 17 janvier, date fixée par le gouvernement espagnol pour constituer la nouvelle mandature en Catalogne.
Coup de poker d'Ines Arrimadas
Ainsi, le bloc indépendantiste fort de 70 sièges risque d'être réduit à 62 député.e.s présent.e.s du fait de plusieurs élu.e.s en prison (Oriol Junqueras, Jordi Sànchez et Joaquim Forn), où en exil avec le président Carles Puigdemont (Clara Ponsatí, Lluís Puig , Toni Comin, Meritxell Serret).
Pour le bloc unioniste conduit par Ines Arrimadas et les Ciudadanos, la situation est tout aussi complexe. Ce bloc ne dispose que de 57 député.e.s (36 C's, 17 PSC-PSOE et 4 PP) et a obligatoirement besoin de l’appui des "Communs" pour prendre la majorité au parlement et ainsi disposer d'un vote de 65 député.e.s. Sans l'apport des 8 député.e.s de Catalunya en Comú–Podem, le bloc unioniste ne pourra pas prendre sa revanche après sa cuisante défaite du 21 décembre.
Fin de non recevoir des "Communs"
En échange de ce soutien, Ciudadanos a offert la présidence du parlement à Xavier Domènech. Mais pour les "Communs" cette possibilité n'est pas envisagée.
Pour Catalunya en Comú–Podem il est hors de question de soutenir Ines Arrimadas, ni en votant pour un.e candidat.e de Ciudadanos à la présidence du parlement ou à la tête de la Generalitat, ni en appelant à une abstention bienveillante lors du second tour.
La loi électorale prévoit que si lors du premier tour d'une élection à une présidence il n'y a pas de candidat avec une majorité, un second tour est organisé et le/la candidat.e qui obtient le plus de voix (même sans majorité) est élu.e. C'est ce qui s'est passé avec la réélection de Mariano Rajoy au poste de Premier ministre avec l'abstention du PSOE en 2016.
La Présidence du parlement et du bureau sera élue le 17 janvier, date fixée par le gouvernement espagnol pour constituer la nouvelle mandature en Catalogne.
