Les Jeunesses Communistes - clandestines - à Istres diffusent des tracts contre le gouvernement des "valets de Vichy" pendant la seconde guerre mondiale

L'Union des jeunesses communistes de France (UJCF) n'est pas inactive pendant la guerre et sur Istres, ce tract sera distribué par les communistes en clandestinité (puisque interdit depuis 1939).

Le 30 novembre 1938, salle du Casino Municipal (actuellement Théâtre de l'Olivier), à Istres, grève avec réunion contre les "accords de Munich" et les "décrets-lois de Paul Reynaud"

Les accords de Munich furent signés entre l'Allemagne nazi, la France, le Royaume-Uni et l'Italie représentés respectivement par Adolf Hitler, Édouard Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini à l'issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938. Les pays occidentaux dit "démocratiques" cédèrent aux revendications d'Hitler et acceptèrent de dépouiller la Tchécoslovaquie. Les communistes furent les seuls à voter contre ces accords et à dénoncer la capitulation face à Hitler.

Les décrets-lois de Paul Reynaud, Président du Conseil ministre, en date du 12 novembre 1938 enterrent les 40 heures du Front populaire en proclament « Il faut remettre la France au travail ». Trois décrets-lois sont pris. Le premier concerne les infractions à la réglementation sur la durée du travail, le deuxième les sanctions pour refus d’exécution des heures supplémentaires autorisées dans l’intérêt de la Défense nationale, et, le troisième la durée du travail. La conséquence est de faire passer la semaine de travail de 40H à 48H et la semaine de 5 jours travaillés à 5,5 jours travaillés.

La fin de l'année 1938 est donc marquée par une mobilisation forte des communistes contre le nazisme et les politiques libérales du gouvernement français.

Le camarade Nentcheef devant le premier local du PCF à Istres boulevard Frédéric Mistral pendant la campagne référendaire de 1945 pour l'adoption d'une nouvelle constitution. Sur la route il est inscrit: "VOTEZ OUI A LA FRANCE"

A noter dans cette image que le siège du Parti communiste se déplace de la porte d'Arles vers un bâtiment plus éloigné sur le boulevard Frédéric Mistral. Ce bâtiment n'existe plus aujourd'hui, il a été rasé pour construire un immeuble d'habitation (toujours en cours de construction).

Toujours le siège du PCF d'Istres

Elections Générale du 21 octobre 1945, une affiche des communistes d'Istres

Elections Générale du 21 octobre 1945, une affiche des communistes d'Istres

On notera dans cette affiche une référence à Jean Jaurès.

Listes des candidats communistes sur la 2nde circonscription des Bouches du Rhône (Ouest Etang de Berre-Istres)

François Billoux, ministre communiste, lors de la première fête du PCF d'Istres aux Heures Claires

1947, François Billoux, aux Heures Claires, préside la première fête de la section d'Istres. A son côté, le camarade Nentcheef

La première fête de la section d'Istres, placée sous les couleurs de la détente et du pique-nique.

Istres 1949: Comité de Défense de l'Humanité (CDH). Sur la photos on retrouve les camarades Blanc, Pizzela, Strambio... vendant l'Humanité, La Terre, et Rouge-Midi

Rouge midi est un journal qui fut organe du Rayon communiste et des syndicats unitaires des Alpes-Maritimes, puis organe mensuel des Rayons communistes des Alpes-Maritimes et du Var , puis organe régional du Parti communiste (SFIC) et enfin Quotidien régional du PCF.

Alexandre Strambio est un des noms qui va marquer la vie politique istréenne. Alexandre Strambio est décédé en 2009 à l'âge de 87 ans, il fut un militant communiste exemplaire depuis 1934, résistant contre l'occupation allemande, déporté dans le camp de concentration de Sachsenhausen ou on y internait essentiellement des prisonniers dits politiques. Libéré par l'Armée Soviétique fin avril 1945, il reprendra sa place au Parti Communiste Français et portera les couleurs de ce derniers lors des élections de 1946. Petite biographie disponible