Chavez voit en Merkel une héritière d’Hitler
Nicolas Maury
En appelant les dirigeants d’Amérique latine à prendre leurs distances vis-à-vis d’Hugo Chavez, la Chancelière allemande s’est attiré les foudres du président vénézuelien qui a manqué tout juste de l’envoyer au diable, se freinant in extremis : "Comme c’est une femme, je n’en dirai pas plus."
"Elle vient de la droite allemande, celle qui a soutenu Hitler"
Le dirigeant de gauche, qui a déjà qualifié le président américain George Bush de "diable" à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, a critiqué le fait qu’Angela Merkel ait appelé les dirigeants d’Amérique latine à prendre leurs distances vis-à-vis de lui. "Elle vient de la droite allemande, celle là même qui a soutenu Hitler, qui a soutenu le fascisme : voilà qui est aujourd’hui la chancelière de l’Allemagne", a-t-il dit. Le président du Venezuela a promis qu’il évoquerait avec elle ses déclarations s’il participe à un prochain sommet de chefs d’Etat d’Europe et d’Amérique latine au Pérou.
Alvaro Uribe "ne devrait même pas diriger une épicerie"
"Peut-être que je vais lui dire quelque chose et qu’elle va s’énerver et me dire ’pourquoi ne la fermes-tu pas ?’", a-t-il dit, faisant référence à un incident survenu en 2007 lors duquel le roi d’Espagne Juan Carlos avait ainsi sommé Hugo Chavez, un dirigeant pour le moins loquace, à se taire. L’invective avait provoqué un incident diplomatique avec Madrid. Dimanche, Hugo Chavez a qualifié le président colombien Alvaro Uribe de "menteur" et jugé qu’il "ne devrait même pas diriger une épicerie". Par le passé, il s’était déjà illustré en appelant le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld "l’un des chiens du diable" et le président mexicain Vicente Fox un "toutou de l’empire", faisant référence aux Etats-Unis.
"Peut-être que je vais lui dire quelque chose et qu’elle va s’énerver et me dire ’pourquoi ne la fermes-tu pas ?’", a-t-il dit, faisant référence à un incident survenu en 2007 lors duquel le roi d’Espagne Juan Carlos avait ainsi sommé Hugo Chavez, un dirigeant pour le moins loquace, à se taire. L’invective avait provoqué un incident diplomatique avec Madrid. Dimanche, Hugo Chavez a qualifié le président colombien Alvaro Uribe de "menteur" et jugé qu’il "ne devrait même pas diriger une épicerie". Par le passé, il s’était déjà illustré en appelant le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld "l’un des chiens du diable" et le président mexicain Vicente Fox un "toutou de l’empire", faisant référence aux Etats-Unis.