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Chez les Le Pen (FN) la torture est un art de vie !

Perspective communiste

Marine Le Pen, la présidente du Front national, a estimé mercredi qu'il pouvait être "utile" dans certains cas, comme dans les affaires terroristes, d'avoir recours à la torture

Interrogée par BFM TV et RMC sur le rapport américain détaillant des sévices infligés par la CIA à des suspects de terrorisme, l'eurodéputée a déclaré : "Moi, je ne condamne pas. Sur ces sujets-là, il est assez facile de venir sur un plateau de télévision pour dire : hou là là, c'est mal", a lancé Mme Le Pen.

La torture peut-elle être utilisée ? "Oui, oui, bien sûr, cela a été utilisé dans l'histoire. Moi, je crois que les gens qui s'occupent de terroristes et accessoirement de leur tirer des informations", qui "permettent de sauver des vies civiles, sont des gens qui sont responsables", a déclaré la présidente du parti d'extrême droite.

Jean-marie Le Pen, l'Algérie et la torture

Jean-Marie Le Pen n’a cessé de justifier l’utilisation de la torture et il a déclaré à plusieurs reprises y avoir eu personnellement recours.

M. Le Pen sert comme lieutenant en Algérie, de fin 1956 à avril 1957, les pouvoirs publics, avec à leur tête Guy Mollet (SFIO), n’ont rien entrepris pour que cessent des méthodes de répression qui ont déjà fait l’objet de divers enquêtes et rapports. Au contraire, elles se développent et s’aggravent.

(Le Monde du 30 mai 1957) « Officier de renseignement des parachutistes, responsable des opérations dans une célèbre maison du boulevard Garibaldi à Alger redoutée des terroristes algériens ». (Il est beaucoup plus vague aujourd’hui dès qu’il est question de ses fonctions à l’époque.) « Ecoutez-nous si vous voulez comme des accusés, mais en vous souvenant que nous avons fait ce que vous nous avez demandé de faire : une guerre dure qui exige des moyens durs. Nous avons reçu une mission de police et nous l’avons accomplie, selon un impératif d’efficacité qui exige des moyens illégaux... S’il faut user de violences pour découvrir un nid de bombes, s’il faut torturer un homme pour en sauver cent, la torture est inévitable, et donc, dans les conditions anormales où l’on nous demande d’agir, elle est juste. »

Le 12 juin 1957, M. Le Pen prenait la parole à l’Assemblée nationale. Il rappelait : « J’étais à Alger officier des renseignements de la 10e division aéroportée et, comme tel, je dois être aux yeux d’un certain nombre de nos collègues ce qui pourrait être le mélange d’un officier SS et d’un agent de la Gestapo », et répétait : « Aucune pitié n’est imaginable pour des criminels de cet ordre. »


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