Des dizaines de milliers de manifestant.e.s euphoriques se sont rassemblés sur plusieurs places de la capitale Santiago, dont la Plaza Italia, épicentre de la contestation de 2019, pour fêter la victoire. Sur la place où il y a un an jour pour jour, la contestation contre les inégalités avait connu un tournant lorsque 1,2 million de personnes s'étaient rassemblées sur cette place emblématique, rebaptisée "Place de la dignité".

¡Plaza Dignidad desborda en alegría! El pueblo celebra un merecido triunfo.

Nunca fueron solo 30 pesos, fueron 30 años, y hoy más que nunca queda demostrado que el pueblo unido, jamás, pero jamás será vencido. ¡A festejar y cuidarse! pic.twitter.com/CSyZCVXROr

— Partido Comunista de Chile (@PCdeChile) October 26, 2020

⭕ Sintonice a nuestro compañero Alcalde @danieljadue en el programa #ToleranciaCero comentando esta histórica jornada. Puede verlo a través de las pantallas de @CNNChile y sus redes sociales Facebook y Youtube. #YoEstoyConJadue ✊🏽🇨🇱 https://t.co/lnEf34FafC pic.twitter.com/fVVwhbVJ4f

— JJCC Chile #YoApruebo #NuevaConstitucion (@jjcc_chile) October 26, 2020

Remplacer la Constitution héritée de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) était une des revendications des manifestations lancées à partir du 18 octobre 2019 afin de réclamer une société plus juste. La loi fondamentale actuelle limite fortement l'action de l'Etat et promeut l'activité privée dans tous les secteurs, notamment l'éducation, la santé et les retraites.

Les 14,8 millions d'électeurs & électrices étaient appelé.e.s à répondre à deux questions:

"Souhaitez-vous une nouvelle Constitution ?" : Les chilien.ne.s ont dit OUI à 78,28%.

"Quel organe devra rédiger la nouvelle Constitution ?" Les chilien.ne.s ont soutenu la proposition d'Assemblée constituante élue (uniquement formée de citoyen.ne.s) à 78,99%, rejetant l'idée d'une assemblée mixte (citoyen.ne.s + parlementaires).

Le projet de Constitution sera soumis à référendum en 2022.