Code du travail : le PCF lance une campagne contre les ordonnances Macron
Perspective communiste
Le Parti communiste accuse l'exécutif de vouloir s'approprier le pouvoir du législateur en gouvernant par ordonnances. "Un nouvelle tentative de passage en force" que le secrétaire national du parti, Pierre Laurent, rapproche de la loi El Khomri, adoptée via le 49-3
"L'été, ça n'est pas pour casser le Code du travail". Le slogan choisi par le Parti communiste français annonce la couleur. Une campagne visant à mettre en échec le recours aux ordonnances prévu par le gouvernement d'Emmanuel Macron pour réformer le Code du travail a été lancée jeudi 1er juin. Dix jours après que le chef de l'Etat a rencontré les responsables syndicaux et patronaux, le PCF dénonce un projet "mené au pas de charge dans le dos des travailleurs".
Le parti s'est fixé jusqu'au mois de septembre pour venir à bout de l'utilisation des ordonnances. Le secrétaire national Pierre Laurent, venu soutenir Didier Le Reste, candidat PCF dans la 5è circonscription de Paris devant le conseil de prud'hommes à Paris, a renouvelé sa volonté de "ne pas laisser les mains libres au gouvernement de négocier dans le dos des travailleurs et du Parlement".
Accusant le nouveau gouvernement de vouloir "finir le sale boulot de la loi El Khomri, déjà adoptée" de manière "autoritaire" via le 49-3, Pierre Laurent a assuré:
"Le gouvernement veut contourner la représentation parlementaire, en demandant à la future majorité de se dessaisir de son pouvoir de législateur, au profit du seul exécutif."
Les opposants à la loi El Khomri n'ont d'ailleurs pas attendu pour se mobiliser à nouveau. De la même manière, les représentants des syndicats sont attentifs et prêts à suivre le mouvement de contestation.
Un "endormissement de l'opinion publique"
Le calendrier gouvernemental fixe, au 20 septembre, l'adoption d'une série d'ordonnances après l'examen de la loi d'habilitation, fin juillet."Une tentative de passage en force, d'endormissement de l'opinion publique en profitant de la période estivale pour imposer un calendrier au pas de charge" selon Pierre Laurent.
Devant quelques sympathisants, le secrétaire national a ambitionné que des dizaines de députés refusent la logique des ordonnances. "Nous serons capables de mettre en échec ce projet minoritaire dans l'opinion publique", espère-t-il.
Concernant le contenu des ordonnances, Emmanuel Macron avaient formulé quatre promesses de campagne: le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif, le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur en cas d'accord minoritaire, la fusion des instances représentatives du personnel (IRP) et la primauté des accords d'entreprises sur les conventions de branches.
La Tribune
Le parti s'est fixé jusqu'au mois de septembre pour venir à bout de l'utilisation des ordonnances. Le secrétaire national Pierre Laurent, venu soutenir Didier Le Reste, candidat PCF dans la 5è circonscription de Paris devant le conseil de prud'hommes à Paris, a renouvelé sa volonté de "ne pas laisser les mains libres au gouvernement de négocier dans le dos des travailleurs et du Parlement".
Macron a de la suite ds les idées après sa loi, celle d'El Khomri il veut par ordonnances faire reculer le progrès social Ns ns y opposerons pic.twitter.com/d2PICgjUmd
— Pierre Laurent (@plaurent_pcf) 1 juin 2017
Accusant le nouveau gouvernement de vouloir "finir le sale boulot de la loi El Khomri, déjà adoptée" de manière "autoritaire" via le 49-3, Pierre Laurent a assuré:
"Le gouvernement veut contourner la représentation parlementaire, en demandant à la future majorité de se dessaisir de son pouvoir de législateur, au profit du seul exécutif."
Les opposants à la loi El Khomri n'ont d'ailleurs pas attendu pour se mobiliser à nouveau. De la même manière, les représentants des syndicats sont attentifs et prêts à suivre le mouvement de contestation.
Un "endormissement de l'opinion publique"
Le calendrier gouvernemental fixe, au 20 septembre, l'adoption d'une série d'ordonnances après l'examen de la loi d'habilitation, fin juillet."Une tentative de passage en force, d'endormissement de l'opinion publique en profitant de la période estivale pour imposer un calendrier au pas de charge" selon Pierre Laurent.
Devant quelques sympathisants, le secrétaire national a ambitionné que des dizaines de députés refusent la logique des ordonnances. "Nous serons capables de mettre en échec ce projet minoritaire dans l'opinion publique", espère-t-il.
Concernant le contenu des ordonnances, Emmanuel Macron avaient formulé quatre promesses de campagne: le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif, le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur en cas d'accord minoritaire, la fusion des instances représentatives du personnel (IRP) et la primauté des accords d'entreprises sur les conventions de branches.
La Tribune