Comme les Naxalites en Inde, les attaques contre les maoïstes signent-t-elles le retour de l'insurrection armée aux Philippines ?
Perspective communiste
Les informations provenant des Philippines montrent un regain de tension entre les forces gouvernementales et les insurgés maoïstes de la Nouvelle Armée populaire (Bagong Hukbong Bayan-NPA). Cette semaine, 7 maoïstes ont été tués, le NPA menace - article et traduction Nico Maury
L'armée philippine annonce avoir tué au moins sept rebelles communistes et récupéré de nombreuses armes à feu et lance-grenades après une offensive, jeudi matin, contre les guérilleros de la Nouvelle Armée populaire dans la province de Sorsogon au sud-est de Manille.
Les insurgés communistes ont promis de se venger après que les soldats philippins aient tué leur porte-parole régional avec sept autres rebelles dans la dernière opération contre les militants maoïstes. Le Parti communiste des Philippines a confirmé que l'un des huit rebelles tués dans l'affrontement dans la province orientale de Sorsogon était Greg Bénarès, porte-parole de la guérilla pour la péninsule de Bicol.
"Le NPA et toutes les forces révolutionnaires promettent de rétablir la justice et de punir les auteurs de ce massacre. Nous appelons toutes les unités du NPA de mener des offensives tactiques dans le Sorsogon et la région de Bicol". La déclaration du NPA indique que Bénarès et deux de ses collaborateurs ont été tués après avoir été capturés sans armes. Greg Bénarès est l'une des figures de la guérilla.
Le Président des Philippines, Benigno Aquino III, espérait mettre fin à la rébellion avant la fin de son mandat de six ans qui expire en 2016, mais le gouvernement a déclaré en Avril que les pourparlers de paix se sont effondrées en raison des exigences des rebelles, sur la libération de camarades capturés. Ces derniers mois, les rebelles communistes ont lancé de nombreuses attaques, ciblant des soldats, des policiers.
Les insurgés communistes ont promis de se venger après que les soldats philippins aient tué leur porte-parole régional avec sept autres rebelles dans la dernière opération contre les militants maoïstes. Le Parti communiste des Philippines a confirmé que l'un des huit rebelles tués dans l'affrontement dans la province orientale de Sorsogon était Greg Bénarès, porte-parole de la guérilla pour la péninsule de Bicol.
"Le NPA et toutes les forces révolutionnaires promettent de rétablir la justice et de punir les auteurs de ce massacre. Nous appelons toutes les unités du NPA de mener des offensives tactiques dans le Sorsogon et la région de Bicol". La déclaration du NPA indique que Bénarès et deux de ses collaborateurs ont été tués après avoir été capturés sans armes. Greg Bénarès est l'une des figures de la guérilla.
Le Président des Philippines, Benigno Aquino III, espérait mettre fin à la rébellion avant la fin de son mandat de six ans qui expire en 2016, mais le gouvernement a déclaré en Avril que les pourparlers de paix se sont effondrées en raison des exigences des rebelles, sur la libération de camarades capturés. Ces derniers mois, les rebelles communistes ont lancé de nombreuses attaques, ciblant des soldats, des policiers.
