Condamnation des « Conti » : une double peine !
Nicolas Maury
Déclaration de Roland Muzeau Député PCF des Hauts de Seine - Porte parole des députés Communistes et Républicains
C’est un verdict inique qui vient d’être prononcé à l’égard de six salariés de l’Usine Continental de Clairoix.
Le tribunal correctionnel de Compiègne en sanctionnant ces salariés de trois à cinq mois de prison avec sursis dans le cadre des poursuites pour le saccage de la sous-préfecture, prononce à leur égard une double peine.
Ces salariés avaient accepté de signer un accord avec leur direction pour un retour aux 40 heures hebdomadaire contre la pérennité de leur site. Malgré tout et avec le cynisme qui caractérise les patrons voyous, la direction de Continental, au mépris des règles en vigueur, annonçait la fermeture du site pour 2010.
Le tribunal correctionnel de Compiègne en sanctionnant ces salariés de trois à cinq mois de prison avec sursis dans le cadre des poursuites pour le saccage de la sous-préfecture, prononce à leur égard une double peine.
Ces salariés avaient accepté de signer un accord avec leur direction pour un retour aux 40 heures hebdomadaire contre la pérennité de leur site. Malgré tout et avec le cynisme qui caractérise les patrons voyous, la direction de Continental, au mépris des règles en vigueur, annonçait la fermeture du site pour 2010.
La colère exprimée par les salariés lors de l’annonce de leur licenciement n’était guidée que par le seul désespoir face à un avenir des plus inquiétants.
Les peines prononcées sont les « Conti » visent à condamner et à criminaliser la lutte des salariés en butte aux politiques dévastatrices du capital et de dirigeants peu scrupuleux !
La condamnation de six salariés de Continental n’a pas de sens, sauf à rajouter une ultime provocation à l’encontre des 1 120 salariés qui viennent de perdre leur emploi.
Les peines prononcées sont les « Conti » visent à condamner et à criminaliser la lutte des salariés en butte aux politiques dévastatrices du capital et de dirigeants peu scrupuleux !
La condamnation de six salariés de Continental n’a pas de sens, sauf à rajouter une ultime provocation à l’encontre des 1 120 salariés qui viennent de perdre leur emploi.