"Contre la répression espagnole, solidarité, auto-organisation et autodétermination" (CUP)
Perspective communiste
La CUP rejette les poursuites de l'État espagnol contre Oriol Junqueras, Jordi Sánchez, Jordi Cuixart, Carme Forcadell, Jordi Turull, Raül Romeva, Joaquim Forn, Josep Rull, Dolors Bassa, Carles Mundó, Meritxell Borràs, Mireia Boya, Lluís Maria Corominas, Lluís Guinó, Anna Simó, Ramona Barrufet et Josep Nuet, et manifeste sa solidarité avec les personnes emprisonnées en exil - traduction Nico Maury
C'est un jugement politique contre le droit à l'autodétermination du peuple catalan et démontre une nouvelle fois la dérive autoritaire de l'État espagnol qui, à travers son appareil répressif, vise à restreindre les droits fondamentaux des citoyens. Ce jugement vise à effrayer, menacer et empêcher tout désir de progresser socialement ou nationalement.
L’objectif politique de l’Etat espagnol est de punir de manière exemplaire les dirigeants politiques qui ont dirigés le référendum sur l’autodétermination du 1er octobre 2017, afin que personne n’ose plus jamais remettre en question l’unité territoriale de l’État espagnol et, à titre subsidiaire, d’empêcher toute voie d’autonomisation populaire menaçant les pouvoirs - politique, judiciaire, économique et médiatique - qui garantissent l’unité territoriale de l’État.
L’enjeu de ce jugement n’est pas seulement la liberté et les droits politiques de la population qui seront jugés dans les diverses cours (la Cour suprême, la Cour nationale espagnole, la Haute Cour de justice de Catalogne et les tribunaux d’instruction), mais que personne en Espagne ne puisse jamais exercer son droit légitime à l’autodétermination. Nous rappelons que Vox, un parti d'extrême droite, apparaît accusateur et n'hésite à dénoncer toute forme de dissidence politique auprès du Bureau du Procureur, l'Etat espagnol est l'appareil plus répressif.
Pour cette raison, la CUP estime que les procès doivent être annulés.
L’objectif politique de l’Etat espagnol est de punir de manière exemplaire les dirigeants politiques qui ont dirigés le référendum sur l’autodétermination du 1er octobre 2017, afin que personne n’ose plus jamais remettre en question l’unité territoriale de l’État espagnol et, à titre subsidiaire, d’empêcher toute voie d’autonomisation populaire menaçant les pouvoirs - politique, judiciaire, économique et médiatique - qui garantissent l’unité territoriale de l’État.
L’enjeu de ce jugement n’est pas seulement la liberté et les droits politiques de la population qui seront jugés dans les diverses cours (la Cour suprême, la Cour nationale espagnole, la Haute Cour de justice de Catalogne et les tribunaux d’instruction), mais que personne en Espagne ne puisse jamais exercer son droit légitime à l’autodétermination. Nous rappelons que Vox, un parti d'extrême droite, apparaît accusateur et n'hésite à dénoncer toute forme de dissidence politique auprès du Bureau du Procureur, l'Etat espagnol est l'appareil plus répressif.
Pour cette raison, la CUP estime que les procès doivent être annulés.