Corbeil-Essonnes : Le système de l'oligarque Dassault vacille, seul 27 voix lui donne une victoire à la Pyrrhus
Nicolas Maury
Jean-Pierre Bechter (UMP), le bras droit de l'ancien maire et avionneur Serge Dassault, a battu de 27 voix son adversaire communiste, Michel Nouaille (PCF)
La préfecture de l'Essonne a annoncé dimanche 4 octobre la victoire de justesse de l'UMP à l'élection municipale partielle de Corbeil-Essonnes. Jean-Pierre Bechter, le bras droit de l'ancien maire et avionneur Serge Dassault, dont la réélection en 2008 a été invalidée, a battu de 27 voix seulement son adversaire communiste Michel Nouaille, soutenu par toute la gauche. Le candidat UMP a obtenu 5.190 voix, soit 50,13% des suffrages, contre 5.163 voix, soit 49,87%, pour le candidat de la gauche, selon les chiffres officiels proclamés en mairie et communiqués peu avant minuit par la préfecture de l'Essonne.
Entre les deux tours, Jean-Pierre Bechter avait fusionné sa liste avec celle du "divers droite", Jean-Michel Fritz, qui avait obtenu 9,64% des suffrages au premier tour. Michel Nouaille a déposé de son côté une liste d'union, née de la fusion avec le socialiste Carlos Da Silva (18,98%) et du Vert Jacques Picard (7,76%). Ce dernier a vivement réagi à minuit dans un communiqué transmis à l'Associated Press, dénonçant une République, "incapable d'assurer des élections libres dans notre ville".
Entre les deux tours, Jean-Pierre Bechter avait fusionné sa liste avec celle du "divers droite", Jean-Michel Fritz, qui avait obtenu 9,64% des suffrages au premier tour. Michel Nouaille a déposé de son côté une liste d'union, née de la fusion avec le socialiste Carlos Da Silva (18,98%) et du Vert Jacques Picard (7,76%). Ce dernier a vivement réagi à minuit dans un communiqué transmis à l'Associated Press, dénonçant une République, "incapable d'assurer des élections libres dans notre ville".