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Coup d'état au Myanmar (Birmanie), les communistes appellent à la mobilisation

Perspective communiste

L’armée vient d'engager son quatrième coup d’Etat en soixante-trois ans. L’état d’urgence a été déclaré pour un an et le vice-président, Myint Swe, a été nommé président par intérim.

Le Myanmar (Birmanie) connait de nouveau une période politique trouble.

Article et traduction Nico Maury

Un nouveau coup d'État militaire vient de s'abattre au Myanmar. Aung San Suu Kyi, le président Win Mint et plusieurs ministres ont été arrêtés.

Les émissions officielles de télévision et de radio se sont arrêtées. Les médias sont également fermés. Les services mobiles sont également perturbés.

Ce coup d'état intervient après la victoire du parti d'Aung San Suu Kyi aux élections législatives de novembre 2020. La Ligue nationale pour la démocratie a remporté les élections de novembre (58,6% des voix). L'armée n'a pas reconnu la victoire électorale.

Coup d'état au Myanmar (Birmanie), les communistes appellent à la mobilisation
Le Parti Communiste de Birmanie dénonce (dans un communiqué en date du 31 janvier) "les menaces de coup d'État du régime militaire représenté par Min Aung Hlaing". Les communistes birmans estiment que le "coup d'état ne peut être contré que par la mobilisation active du peuple" et par sa mobilisation pour "combattre".

Il ajoute que "le peuple peut renverser la dictature militaire à travers des mobilisations de formes diverses et en obtenant l'abolition de la constitution de 2008. Le peuple est le moteur de l'histoire."

Le 25 janvier, face aux menaces de coup d'état, le Parti communiste appelait à la vigilance et à la mobilisation sociale.




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