Coup de froid sur la France, la CGT alerte sur la fragilité du système électrique
Perspective communiste
Communiqué de la Fédération nationale des mines et de l'énergie-CGT
Cette fin de mois de février 2018 est accompagnée d’un refroidissement des températures, classique sur cette période de l’année.
La FNME-CGT ne partage pas l’exceptionnalité ambiante de cette vague de froid laissant arguer des mesures exceptionnelles…
Cette période de froid en dessous des minima saisonniers est normale, ce qui est anormal c’est la fragilité du système électrique dans une période normale…
Les prévisions du RTE montrent que l’équilibre entre offre et demande d’électricité ne serait assuré jusqu’à jeudi 1er mars matin que grâce aux importations d’électricité et/ou à l’effacement de clients du réseau.
L’effacement classique représente 1,7 GW de puissance possible quand les besoins imports et effacements cumulés seront bien au-delà des 2 GW, atteignant un pic à 3,5 GW. Cela indique que nous sommes clairement dépendants des pays adjacents pour passer ce refroidissement périodique.
La FNME-CGT affirme que l’indépendance énergétique de la France est en danger.
La fermeture et le sous-investissement dans les outils de production d’électricité, notamment pilotables, sont la cause directe de la situation tendue des réseaux. L’absence de maîtrise publique du développement des énergies renouvelables et leur implantation incohérente dans le mix énergétique en sont une autre cause fondamentale.
Pourtant la pointe ne sera que de 92 GW, loin des 102 GW de la pointe historique (2012)…
Pour la FNME-CGT, il est primordial que l’avenir du service public de l’énergie soit au cœur des débats de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, celui-ci ne peut passer que par une organisation cohérente du mix énergétique alliant production pilotable et développement des énergies renouvelables. Il est aussi impératif d’effectuer un bilan de la dérèglementation du secteur énergétique, d’en tirer les conséquences et de proposer des alternatives.
La FNME-CGT propose un projet pour la gestion du service public de l’électricité et du gaz avec la mise en place d’un pôle public de l’énergie, afin d’assurer l’organisation et la cohérence du système électrique.
Les électriciens et gaziers, tout comme les cheminots, seront aussi dans la mobilisation, la grève et la lutte le 22 mars 2018 pour défendre les services publics de l’énergie et du rail.
Beaucoup de travailleurs de l’énergie sont mobilisés depuis la fin de l’année 2017, que ce soit au niveau de la protection des centrales nucléaires d’EDF, à TechnicAtome concernant les mesures salariales 2018 ou encore dans l’hydraulique avec une journée de mobilisation au Parlement européen à Strasbourg le 13 mars 2018 pour la défense des concessions hydroélectriques menacées de mise en concurrence par Bruxelles.
Cette année 2018 sera énergique !
La FNME-CGT ne partage pas l’exceptionnalité ambiante de cette vague de froid laissant arguer des mesures exceptionnelles…
Cette période de froid en dessous des minima saisonniers est normale, ce qui est anormal c’est la fragilité du système électrique dans une période normale…
Les prévisions du RTE montrent que l’équilibre entre offre et demande d’électricité ne serait assuré jusqu’à jeudi 1er mars matin que grâce aux importations d’électricité et/ou à l’effacement de clients du réseau.
L’effacement classique représente 1,7 GW de puissance possible quand les besoins imports et effacements cumulés seront bien au-delà des 2 GW, atteignant un pic à 3,5 GW. Cela indique que nous sommes clairement dépendants des pays adjacents pour passer ce refroidissement périodique.
La FNME-CGT affirme que l’indépendance énergétique de la France est en danger.
La fermeture et le sous-investissement dans les outils de production d’électricité, notamment pilotables, sont la cause directe de la situation tendue des réseaux. L’absence de maîtrise publique du développement des énergies renouvelables et leur implantation incohérente dans le mix énergétique en sont une autre cause fondamentale.
Pourtant la pointe ne sera que de 92 GW, loin des 102 GW de la pointe historique (2012)…
Pour la FNME-CGT, il est primordial que l’avenir du service public de l’énergie soit au cœur des débats de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, celui-ci ne peut passer que par une organisation cohérente du mix énergétique alliant production pilotable et développement des énergies renouvelables. Il est aussi impératif d’effectuer un bilan de la dérèglementation du secteur énergétique, d’en tirer les conséquences et de proposer des alternatives.
La FNME-CGT propose un projet pour la gestion du service public de l’électricité et du gaz avec la mise en place d’un pôle public de l’énergie, afin d’assurer l’organisation et la cohérence du système électrique.
Les électriciens et gaziers, tout comme les cheminots, seront aussi dans la mobilisation, la grève et la lutte le 22 mars 2018 pour défendre les services publics de l’énergie et du rail.
Beaucoup de travailleurs de l’énergie sont mobilisés depuis la fin de l’année 2017, que ce soit au niveau de la protection des centrales nucléaires d’EDF, à TechnicAtome concernant les mesures salariales 2018 ou encore dans l’hydraulique avec une journée de mobilisation au Parlement européen à Strasbourg le 13 mars 2018 pour la défense des concessions hydroélectriques menacées de mise en concurrence par Bruxelles.
Cette année 2018 sera énergique !
