Crise de l'automobile et de Renault
Nicolas Maury
Le député PCF Daniel Paul a proposé jeudi que la participation de l'Etat dans le capital de Renault passe de 15% actuellement à une "minorité de blocage"
Selon lui, l'engagement pris par le président du groupe, Carlos Ghosn, de ne pas fermer de site de Sandouville "n'est qu'une promesse qui ne pèse guère face aux intérêts financiers des groupes".
"Eu égard à l'importance stratégique du secteur, nous proposons que l'Etat passe de 15% à la minorité de blocage" de 34%, ajoute le député PCF.
"Cet effort, aujourd'hui, ne représente guère plus de 3 milliards d'euros et donnerait à l'Etat la possibilité de s'opposer à des choix stratégiques lourds de conséquences", souligne-t-il.
Selon lui, cet effort de l'Etat doit s'accompgner de "droits nouveaux pour les salariés et pas seulement chez Renault, pas seulement dans l'automobile, mais dans toutes les entreprises", car "les défenseurs de notre tissu industriel, ce sont les salariés".
M. Paul souligne que ces propositions "sont soumises à la réflexion et à la discussion des salariés, de leurs organisations syndicales".
"Cet effort, aujourd'hui, ne représente guère plus de 3 milliards d'euros et donnerait à l'Etat la possibilité de s'opposer à des choix stratégiques lourds de conséquences", souligne-t-il.
Selon lui, cet effort de l'Etat doit s'accompgner de "droits nouveaux pour les salariés et pas seulement chez Renault, pas seulement dans l'automobile, mais dans toutes les entreprises", car "les défenseurs de notre tissu industriel, ce sont les salariés".
M. Paul souligne que ces propositions "sont soumises à la réflexion et à la discussion des salariés, de leurs organisations syndicales".