Daniel Ortega prête serment pour un troisième mandat à la tête du Nicaragua
Perspective communiste
L'ex-guérillero Daniel Ortega a entamé, mardi 10 janvier, un troisième mandat présidentiel, le second consécutif, à la tête du Nicaragua avec une solide majorité au Parlement. Daniel Ortega a prêté serment en présence de chefs d'Etat étrangers, parmi lesquels Mahmoud Ahmadinejad et Hugo Chavez
Plus de huit mille invités ont participé à la cérémonie dans un décor grandiose sur la place de la Révolution, qui était au centre historique de la capitale nicaraguayenne avant qu'un tremblement de terre ne la ravage en 1972, ornée pour l'occasion de milliers de fleurs qui formaient un arc de triomphe. Le "Comandante Daniel", qui a troqué l'uniforme vert du guérillero pour les chemises blanches, a été réélu en novembre avec 62 % des suffrages.
Sa majorité des deux tiers au Parlement lui permettrait de procéder à une révision constitutionnelle sans avoir à passer d'alliances politiques, mais son parti, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a écarté une quelconque réforme qui aurait pour objectif son maintien au pouvoir.
Le président Ortega entame son mandat avec comme défi de lutter contre la pauvreté, qui touche 45 % des 5,8 millions de Nicaraguayens. Ortega compte pour cela sur son allié Hugo Chavez, qui verse annuellement environ 500 millions de dollars au Nicaragua – quasiment un salaire minimum par habitant. "L'humanité toute entière demande la paix avec de la dignité, avec du travail, avec de la justice (...) Avec la paix nous pouvons affronter les défis de la pauvreté, la pauvreté extrême, conséquence du modèle économique" a affirmé Ortega dans un discours.
Le président nicaraguayen a appelé à opter pour un modèle "plein d'amour, de justice, de solidarité" estimant que "le capitalisme sauvage n'a plus sa place sur cette planète". Ortega a par ailleurs défendu le droit des pays à "développer l'énergie atomique".
A 66 ans, Daniel Ortega a été, entre 1984 et 1989, le premier président élu du Nicaragua, après que la guérilla sandiniste, dont il était l'un des principaux dirigeants, eut renversé en 1979 la dictature des Somoza. Ancienne bête noire des Etats-Unis – qui avaient soutenu et financé les "Contras" antisandinistes pendant la guerre civile des années 1980.
Sa majorité des deux tiers au Parlement lui permettrait de procéder à une révision constitutionnelle sans avoir à passer d'alliances politiques, mais son parti, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a écarté une quelconque réforme qui aurait pour objectif son maintien au pouvoir.
Le président Ortega entame son mandat avec comme défi de lutter contre la pauvreté, qui touche 45 % des 5,8 millions de Nicaraguayens. Ortega compte pour cela sur son allié Hugo Chavez, qui verse annuellement environ 500 millions de dollars au Nicaragua – quasiment un salaire minimum par habitant. "L'humanité toute entière demande la paix avec de la dignité, avec du travail, avec de la justice (...) Avec la paix nous pouvons affronter les défis de la pauvreté, la pauvreté extrême, conséquence du modèle économique" a affirmé Ortega dans un discours.
Le président nicaraguayen a appelé à opter pour un modèle "plein d'amour, de justice, de solidarité" estimant que "le capitalisme sauvage n'a plus sa place sur cette planète". Ortega a par ailleurs défendu le droit des pays à "développer l'énergie atomique".
A 66 ans, Daniel Ortega a été, entre 1984 et 1989, le premier président élu du Nicaragua, après que la guérilla sandiniste, dont il était l'un des principaux dirigeants, eut renversé en 1979 la dictature des Somoza. Ancienne bête noire des Etats-Unis – qui avaient soutenu et financé les "Contras" antisandinistes pendant la guerre civile des années 1980.
