L’expérience de 2001 est restée en travers de la gorge de tous ceux qui en furent partie prenante. Et ce qui devait être au départ une synergie est aujourd’hui considéré pour les communistes héninois comme une grossière erreur. « On a été trop naïfs ! » commente Edmond Bruneel… L’union PS-PC, c’est aujourd’hui du passé. « C’est simple, durant tout le mandat, on a été des figurants mais jamais des acteurs ! » s’emporte Nadine Majcherczak, qui fut de l’aventure. Il y a bien sûr eu des contacts ébauchés voici quelques mois. « Mais le PS nous proposait juste de reproduire les termes de l’accord de 2001 » explique Edmond Bruneel. « Mais nous, ce qu’on voulait, c’est une véritable représentativité, une reconnaissance, alors que la proposition était juste d’un élu PC pour 5 PS… On a logiquement dit non parce qu’il fallait absolument que l’on se fasse respecter sans avoir à rentrer dans une négociation de marchands de tapis ! »

Le 9 mars, socialistes et communistes se retrouveront donc bien, mais face à face cette fois-ci. Avec, d’un côté la nostalgie d’un long passage aux affaires jusqu’en 1989, et de l’autre une volonté de ne plus laisser filer le pouvoir… Et puis également une opposition de style : « Ce que l’on a déploré pendant ce mandat, c’est un flagrant manque de communication, sur les questions de fiscalité par exemple. Et puis Montigny a vraiment besoin d’une réelle démocratie participative. Que les gens soient acteurs de leur ville, aient vraiment la parole. Et ça commence dans le journal municipal !»

Au niveau structurel, c’est au « 7 » que les communistes pointent le manque flagrant d’un lieu de rencontre « qu’attendent les associations ». Du côté de la piscine aussi, Bruneel et ses amis aimeraient qu’une réflexion soit menée : « Elle serait sans doute beaucoup plus dynamique s’il y avait un deuxième bassin ! »