Dassault, cet anticommuniste primaire...
Nicolas Maury
Serge Dassault (UMP), 82 ans, est menacé à Corbeil-Essonnes, ville qu’il dirige depuis 1995 : le deuxième tour l’oppose à une liste unique à gauche, qui rassemble le chef de file de l’opposition municipale Bruno Piriou (PCF) et Carlos Da Silva (PS) dont les deux listes ont fusionné à l’issue du premier tour
Alors quand une journaliste de Daniel Mermet ose lui poser une question à la fin de son meeting, les gros bras de sa sécurité ne trouvent rien de mieux que de l’agresser jusqu’à l’empoignade générale.
Serge Dassault justifie le dérapage de son service d’ordre : « Ce n’est pas une journaliste, c’est un communiste. »
Dans l’histoire il est difficile de savoir ce qui est le plus choquant : agresser une journaliste n’appartenant à aucun parti en l’accusant de partialité voir de militantisme politique déplacé, ou envisager la possibilité qu’il n’est pas grave d’agresser un communiste.
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