Demain, la Catalogne sera en grève générale
Perspective communiste
Jeudi 21 février, la Catalogne cessera le travail et de nombreux axes seront coupés et occupés par des dizaines de milliers de personnes. La Catalogne va connaitre sa première grande grève générale de 2019 -article et traduction Nico Maury
La grève a été posée par l'Intersindical-CSC (membre de la FSM) et avec le soutien d'autres syndicats (comme la CGT, l'Unió dels Treballadors d'Ensenyament de Catalunya, le Sindicat d'Estudiants dels Països Catalans, l'Union des agriculteurs et les secteurs indépendantistes des CCOO et de l'UGT), par des associations (ANC, Omnium) et les partis indépendantistes (CUP, ERC, Junts per Catalunya et les "souverainistes" de Catalynya en Comu).
Cinq manifestations sont organisées : à Barcelone (des Jardinets de Gràcia à la Gran Via), à Lleida (Plaza Ricard Vinyes), à Girona (gare train) et Tortosa (Plaça de Barcelona), à Tarragona (Plaça de la Font). Dès demain matin, les CDR seront mobilisés.
Cette grande grève générale porte plusieurs revendications :
1- Sociales : Le rejet de la réforme du travail de 2012, un salaire minimum de 1200 euros par mois, et le retour des lois sociales votées au Parlement de Catalogne (du temps de Puigdemont) et suspendues par la Cour constitutionnelle espagnole.
2- Politiques : La libération des prisonniers politiques dont le procès est en cour, le retour des exilées et un référendum d'autodétermination reconnu. Comme il est illégal de faire une "grève politique", l'Intersindical-CSC (membre de la FSM) défend ainsi la mobilisation politique par "les actions de l'Espagne, y compris du pouvoir judiciaire, qui affectent la vie des habitant.e.s de ce pays, à la fois en termes de conditions de vie et de privation de liberté."
Cinq manifestations sont organisées : à Barcelone (des Jardinets de Gràcia à la Gran Via), à Lleida (Plaza Ricard Vinyes), à Girona (gare train) et Tortosa (Plaça de Barcelona), à Tarragona (Plaça de la Font). Dès demain matin, les CDR seront mobilisés.
Cette grande grève générale porte plusieurs revendications :
1- Sociales : Le rejet de la réforme du travail de 2012, un salaire minimum de 1200 euros par mois, et le retour des lois sociales votées au Parlement de Catalogne (du temps de Puigdemont) et suspendues par la Cour constitutionnelle espagnole.
2- Politiques : La libération des prisonniers politiques dont le procès est en cour, le retour des exilées et un référendum d'autodétermination reconnu. Comme il est illégal de faire une "grève politique", l'Intersindical-CSC (membre de la FSM) défend ainsi la mobilisation politique par "les actions de l'Espagne, y compris du pouvoir judiciaire, qui affectent la vie des habitant.e.s de ce pays, à la fois en termes de conditions de vie et de privation de liberté."