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Départementales : Les étudiants avec les candidats PCF/Front de gauche (UEC)

Perspective communiste

Communiqué de l'Union des étudiants communistes (UEC)

Le score ridicule du PS aux élections départementales est le témoignage d'un désaveu cinglant pour les politiques gouvernementales. De 18 millions de français à avoir voté pour l'espoir porté par la gauche en 2012, ils ne sont plus que 3,5 millions à soutenir les politiques gouvernementales. De même, si les étudiants ont été très majoritaires en 2012 à attendre une véritable rupture en chassant Sarkozy du pouvoir, ils sont une majorité à s'être abstenus dimanche. Comme à l'assemblée avec l'utilisation de l'article 49-3, le gouvernement est minoritaire dans les urnes, minoritaire chez les étudiants, minoritaire dans la jeunesse.

Si toute une partie des français et des jeunes se sont abstenus, les électorats de droite et d'extrême droite se sont eux mobilisés au maximum, laissant présager une victoire des forces de la réaction pour le deuxième tour.

Au sein de ces élections, il existe toutefois une réalité dont les médias n'ont pas fait référence : le PCF-Front de gauche obtient un score de 12% là où il se présente. C'est la seule force de gauche qui progresse. Cette progression est le fruit d'un travail de terrain que mènent chaque jour les communistes avec tous ceux qui ont intérêt au changement. Les étudiants ont pris part à cette mobilisation électorale naissante. On peut souligner les progressions particulièrement impressionnantes du PCF/Front de gauche dans un certain nombre de villes universitaires avec des scores de 43% à Nanterre, 38% sur le 22e canton de l'Isère (campus de Grenoble), environ 20% à Lille, 17% à Poitiers... De même, le PCF-Front de gauche progresse dans des villes universitaires situées dans des terres de droite, là où le reste de la gauche s'est dilapidée. C'est notamment le cas à Nice ou à Strasbourg.

En ce lendemain de deuxième tour, l'UEC tient à s'adresser à tous les étudiants de France qui aspirent au changement, à ces jeunes diplômés qui ne sont pas reconnus par la société alors qu'elle leur a promis monts et merveilles. A cette étudiante en IFSI de Nice qui rate ses études pour les financer avec un job étudiant. A cet étudiant d'Orsay qui se bat pour que sa filière d'étude reste ouverte à la rentrée prochaine. A ce jeune diplômé qui après un Bac +5 en IEP se retrouve au chômage. A tous ces étudiants qui rencontrent l'UEC chaque jour dans leurs cités-U, leurs amphis, leurs campus et qui disent ne plus en pouvoir "des politiques". A tous ces étudiants, qu'ils aient voté communiste, qu'ils se soient abstenus, qu'ils aient donné leur voix à un autre parti ou au Front National nous disons : rassemblons-nous pour défendre notre avenir et construire au quotidien un projet pour notre pays. La rupture que nous attendions tous en 2012, nous pouvons la provoquer. Comme les étudiants grecs qui ont un participé à sauver leur pays en janvier, nous pouvons sauver notre avenir scolaire, professionnel, sauver l'avenir de notre génération et l'avenir de la France. Nous sommes une majorité à vouloir sortir de l'austérité, le référendum étudiant du mois de novembre l'a prouvé. De même, nous étions des milliers à participer à la construction d'un projet libérateur pour notre pays lors de la Semaine de la Pensée Marxiste en mars. Ce projet pour la France, nous l'appelons communisme de nouvelle génération.

C'est ce projet que portent les candidats PCF/Front de gauche en construisant la nouvelle gauche dont le pays a besoin. Mobilisons-nous avec ces candidats pour enrayer les ambitions de la droite et de l'extrême droite qui draguent sans cesse "l'électorat" que nous sommes mais qui ont envoyé la France dans le mur.

Pour ce deuxième tour, votons pour dire oui à la réussite étudiante, oui à l'emploi, oui à notre avenir, votons pour les candidats communistes/Front de gauche.


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