Déroute des islamistes lors des élections législatives au Maroc
Perspective communiste
Les élections législatives se sont déroulées le 8 septembre pour renouveler les 395 sièges de la Chambre des représentant.e.s du Royaume du Maroc. En parallèle, des élections communales et régionales se déroulaient le même jour.
Article et traduction Nico Maury
Le parti islamiste à la tête du gouvernement au Maroc depuis une décennie a subi une véritable déroute au profit de partis libéraux & nationalistes et des partis de centre-gauche/gauche. Le Parti de la justice et du développement perd 112 sièges et ne conserve que 12 élu.e.s.
A droite, le grand vainqueur est le Rassemblement national des indépendants (libéraux) qui remporte 91 sièges (+60) et le Parti de l'Istiqlal (droite nationaliste) qui remporte 78 sièges (+32). L'Union constitutionnelle conserve 12 de ses 13 sièges. Enfin le Mouvement populaire (conservateur) remporte 26 sièges (-1).
A gauche, le Parti authenticité et modernité (centre gauche) remporte 82 sièges (-20). Son recul profit à l'Union socialiste des forces populaires (social-démocrate) qui remporte 35 sièges (+15) et au Parti du progrès et du socialisme (ex-Parti communiste marocain interdit en 1952) qui remporte 20 sièges (+5).
La participation était de 50,53% un taux supérieur à 2016 (42,29%).
A droite, le grand vainqueur est le Rassemblement national des indépendants (libéraux) qui remporte 91 sièges (+60) et le Parti de l'Istiqlal (droite nationaliste) qui remporte 78 sièges (+32). L'Union constitutionnelle conserve 12 de ses 13 sièges. Enfin le Mouvement populaire (conservateur) remporte 26 sièges (-1).
A gauche, le Parti authenticité et modernité (centre gauche) remporte 82 sièges (-20). Son recul profit à l'Union socialiste des forces populaires (social-démocrate) qui remporte 35 sièges (+15) et au Parti du progrès et du socialisme (ex-Parti communiste marocain interdit en 1952) qui remporte 20 sièges (+5).
La participation était de 50,53% un taux supérieur à 2016 (42,29%).