Des députés péruviens exigent le départ de Dina Boluarte
Perspective communiste
Après 50 jours de mobilisation, et de répression, au Pérou, des parlementaires ont présenté ce mercredi (25) une motion appelant à la destitution de la présidente Dina Boluarte.
Article et traduction Nico Maury
Des parlementaires péruviens ont présenté ce mercredi (25) une motion appelant à la destitution de la présidente Dina Boluarte. Les parlementaires l'accusent d'« incapacité morale permanente » pour s'être fermée au dialogue avec ses adversaires.
Pendant ce temps, le pays est paralysé par les blocages des aéroports et des routes. Les manifestants n'acceptent pas la légitimité du gouvernement et refusent tout dialogue avec Dina Boluarte après les meurtres des manifestants. Les manifestants veulent la démission de Dina Boluarte, de nouvelles élections, une nouvelle constitution.
De manifestations de masses s'organisent dans les rues du pays après la destitution et l'emprisonnement de Pedro Castillo. la répression policière et militaire à fait environ 60 morts et plus de 1000 blessés. "Jamais dans l'histoire du Pérou un gouvernement en si peu de temps - un mois au pouvoir - n'a tué plus de quarante personnes lors de manifestations", indique la motion de censure.
La motion de censure, signée par plus de 20 députés, doit recevoir 52 voix avant de pouvoir être débattue au Congrès. Les députés ne soutiennent pas nécessairement Castillo, mais ils en ont assez de l'inertie et de la brutalité du gouvernement actuel. L'absence de dialogue a provoqué le bouleversement social qui paralyse le pays.
Le 10 janvier, le parquet péruvien a ouvert une enquête contre Boluarte et des membres de son gouvernement pour « génocide, homicide aggravé et blessures graves ».
Selon un sondage de l'Institut d'études péruviennes, publié par le journal La Republica, 71% de la population désapprouve la manière dont le président dirige le gouvernement. Seuls 19% des citoyens déclarent soutenir la direction.
Pendant ce temps, le pays est paralysé par les blocages des aéroports et des routes. Les manifestants n'acceptent pas la légitimité du gouvernement et refusent tout dialogue avec Dina Boluarte après les meurtres des manifestants. Les manifestants veulent la démission de Dina Boluarte, de nouvelles élections, une nouvelle constitution.
De manifestations de masses s'organisent dans les rues du pays après la destitution et l'emprisonnement de Pedro Castillo. la répression policière et militaire à fait environ 60 morts et plus de 1000 blessés. "Jamais dans l'histoire du Pérou un gouvernement en si peu de temps - un mois au pouvoir - n'a tué plus de quarante personnes lors de manifestations", indique la motion de censure.
La motion de censure, signée par plus de 20 députés, doit recevoir 52 voix avant de pouvoir être débattue au Congrès. Les députés ne soutiennent pas nécessairement Castillo, mais ils en ont assez de l'inertie et de la brutalité du gouvernement actuel. L'absence de dialogue a provoqué le bouleversement social qui paralyse le pays.
Le 10 janvier, le parquet péruvien a ouvert une enquête contre Boluarte et des membres de son gouvernement pour « génocide, homicide aggravé et blessures graves ».
Selon un sondage de l'Institut d'études péruviennes, publié par le journal La Republica, 71% de la population désapprouve la manière dont le président dirige le gouvernement. Seuls 19% des citoyens déclarent soutenir la direction.