Perspective Com
Des exemples de magouille du PS (extraits)

Perspective communiste

Moins caustique et plus pédagogique que le tome 1, « Rose Mafia 2 », écrit cette fois par un journaliste, s'affranchit de la plume vengeresse de Gérard Dalongeville pour se concentrer sur les éléments de preuve

En voici quelques extraits.

Chapitre II : La galaxie Kucheida. Martin Leprince, l'auteur, interroge Frédéric Lamand, seul conseiller municipal UMP à Liévin, pour savoir si la sur-représentation d'entreprises dissimule une pratique d'appels d'offres arrangés. « J'en suis persuadé. Le problème c'est pour le prouver... À Liévin, c'est comme en Corse : tout le monde sait mais personne ne parle. Tout est cloisonné par le PS ! Pourquoi croyez-vous que Liévin est la section socialiste la plus importante de France ? » Un avis partagé par le maire PCF de Rouvroy, Jean Haja : « À Liévin, les gens sont soumis. Cette soumission ne va pas dans le bon sens du socialisme. Kucheida s'autorise, en raison de son statut, à adopter une conduite autocratique. Dès qu'on lui demandait des comptes, il réagissait comme s'il était élu au sens divin du terme. » Concernant la SEM Adévia, Martin Leprince liste les importants marchés publics attribués à une entreprise gérée par le propre fils de Jean-Pierre Kucheida.

Chapitre IV : Les enveloppes d'argent liquide. Témoignage de l'ex-trésorière de la section PS d'Hénin sous Pierre Darchicourt : « Peu avant la campagne municipale de 2001, le maire m'a demandé le solde du compte de la section, qui était alors de 40 000 francs. Il m'a demandé de lui faire un chèque correspondant à cette somme pour la campagne et de simplement le libeller au PS. Cela m'a semblé très inhabituel d'autant que je n'ai jamais eu le reçu. Je l'ai réclamé à plusieurs reprises et j'ai fini par me rendre compte que mes questions dérangeaient. » La trésorière trop curieuse a été écartée... Martin Leprince publie en outre une lettre de décembre 1994 de Daniel Percheron et Jacques Mellick qui informe les militants qu'en raison d'une rupture de timbres, ils vont recevoir une attestation d'adhésion au parti. « Si un militant paye sa cotisation sans obtenir de timbre en retour, cela signifie que l'argent récolté ne correspond à aucune trace dans la trésorerie », relève le journaliste. Les énigmatiques associations des « Amis de la Rose ». Pour Martin Leprince, leur véritable raison d'être ne laisse aucun doute : récolter des fonds pour le parti. En témoignent de nombreuses publications épluchées par l'auteur, comme ce 12 pages du dernier trimestre de 1993, dont deux tiers de publicités. « Pourquoi ces entreprises payent-elles des encarts dans des brochures condamnées à une faible visibilité ? » s'interroge Martin Leprince.


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