Perspective communiste
Des millions de femmes sont descendues dans la rue dimanche pour protester contre les lois imposant les inégalités salariales, contre les féminicides et pour l'avortement - traduction Nico Maury
L'Amérique latine occupe une position sombre dans ce panorama, la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) signalant fin 2019 que plus de 3500 femmes avaient été assassinées en 2018.
Le Salvador est le pays qui arrive en tête de la liste de la CEPALC, suivi du Honduras, de la Bolivie et du Guatemala.
#NiUnaMenos#8M2020#ElSalvador#InternationalWomensDay
— Grachy (@Grachyelaa) March 8, 2020
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Au Chili, plus de deux millions de femmes ont rejoint dimanche une manifestation massive dans un pays secoué par des troubles sociaux et où des manifestations ont commencé en octobre pour rejeter les politiques du président de droite Sebastian Piñera.
📽🆘️ #Chile ¡IMPRESIONANTE!
— ©halecos Amarillosᴳᴸᴼᴮᴬᴸ 🔥ʷAͤNͣOͬNͤYˡMͤOᵍUͥSͦⁿ🔥 (@ChalecosAmarill) March 8, 2020
👏Más de Dos millones de mujeres chilenas han salido a la calle contra la violencia, el neoliberalismo y la represión del gobierno de PIÑERA en el #DiaInternacionalDeLaMujer #8M2020 #8M #DiaDeLaMujer #InternationalWomensDay pic.twitter.com/Fr3B2OXspP
Plus de deux millions de femmes chiliennes sont descendues dans la rue contre la violence, le néolibéralisme et la répression du gouvernement Piñera.
Un porte-parole du plus grand groupe de défense féministe du pays, La Coordinadora Feminista 8M Alondra Carrillo, a déclaré qu'en plus de partager les demandes du mouvement de protestation, les femmes du pays se battent pour des problèmes distincts liés à la violence de genre, tels que l'avortement légal , la violence domestique et l'égalité sur le lieu de travail.
"Les femmes sont soumises en permanence à diverses formes de violence patriarcale, qui fait partie intégrante de la façon dont le Chili est organisé", a déclaré Carrillo.
Pendant ce temps, en Argentine voisine, la Journée internationale des droits des femmes survient trois mois seulement après l'entrée en fonction du président Alberto Fernandez.
#8m #lasmujeresparamos #BuenosAires #Díadelamujer #DiaInternacionalDeLaMujer pic.twitter.com/ogjbkVy6U2
— Cris Terceiro (@CrisTerceiro) March 8, 2018
Ce dernier a annoncé son intention de créer un ministre de la condition féminine et de soutenir un effort pour légaliser l'avortement après que les tentatives précédentes aient été bloquées au Congrès.
Les femmes de Buenos Aires ont défilé dimanche après-midi au Congrès et prévoient d'organiser des grèves du travail lundi pour soutenir la loi sur l'avortement, l'égalité de rémunération et la législation visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes.
Plus au nord du Mexique, cette journée a amené un nombre record de femmes dans les rues de la capitale, le nombre de féminicides ayant plus que doublé au cours des cinq dernières années.
#Oaxaca #8M The atmosphere on the streets is enraged but also celebratory of the autonomous spaces and networks women across #Mexico and #LatinAmerica are creating to protect and uplift women & non-binary folks #DiaInternacionalDeLaMujer #InternationalWomensDay #MexicoFeminicida pic.twitter.com/iS0ZgQu0cg
— samantha demby (@SamanthaThel) March 8, 2020
En Colombie, les femmes de Bogota ont célébré la première femme maire de la capitale, tandis que les protestations se sont déroulées sous l'impulsion d'une récente décision de justice qui a maintenu les limites de l'avortement.
Les mobilisations féministes n'ont cessé de croître et de prendre de l'ampleur ces dernières années en Amérique latine.
Telesur