Devedjian (UMP) ou la voix de Parisot (MEDEF)
Nicolas Maury
Aujourd'hui la fin des 35 heures, demain la fin des 39 heures, après demain le retour aux 40 heures puis aux 48 heures. La France de l'UMP c'est le "grand bon en arrière"
Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian (ancien membre du groupe fasciste "Occident") a demandé "avec force", lundi 19 mai, au nom du parti majoritaire le démantèlement des 35 heures. Il a demandé que la durée du travail soit déterminée "par la négociation sociale, entreprise par entreprise", lors du point de presse hebdomadaire.
"La négociation sociale fixerait la durée contractuelle du travail dans chaque entreprise" et "fixerait le régime des heures supplémentaires par rapport à cette durée locale du travail". Il n’a par ailleurs pas exclu de limiter dans le temps la "durée contractuelle du travail" au sein de chaque entreprise : "la négociation sociale pourrait déterminer une durée du travail dans l’entreprise, peut-être pour une durée déterminée d’ailleurs, pas pour une durée éternelle".
C'est Laurence Parisot, patronne du MEDEF qui avait émis cette hypothèse.
"La négociation sociale fixerait la durée contractuelle du travail dans chaque entreprise" et "fixerait le régime des heures supplémentaires par rapport à cette durée locale du travail". Il n’a par ailleurs pas exclu de limiter dans le temps la "durée contractuelle du travail" au sein de chaque entreprise : "la négociation sociale pourrait déterminer une durée du travail dans l’entreprise, peut-être pour une durée déterminée d’ailleurs, pas pour une durée éternelle".
C'est Laurence Parisot, patronne du MEDEF qui avait émis cette hypothèse.