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Die Linke sous le feu des critiques pour avoir soutenu l'interdiction du Parti communiste allemand

Perspective communiste

Die Linke, qui a engagé un virage droitier opportuniste et atlantiste lors de son dernier congrès, se divise sur la question de l'interdiction du Parti communiste allemand (DKP).

Des personnalités de Die Linke et des structures ont pris la défense du DKP, désavouant la décision anticommuniste prise par la représentante du parti de gauche au sein de la commission électorale fédérale.

La direction fédérale de Die Linke justifie sa position en faveur de l'interdiction du DKP.

Traduction Nico Maury

Le parti de gauche allemand, Die Linke, a été critiqué pour avoir voté en faveur de l'interdiction du Parti communiste allemand (DKP) de se présenter aux élections fédérales du pays.

Plus tôt ce mois-ci, Constanze Portner, la représentante du parti au sein de la commission électorale fédérale allemande, a soutenu la décision de bloquer le DKP lors du scrutin de septembre.

Seul le Parti vert a voté contre une proposition du directeur du scrutin fédéral Georg Thiel de révoquer le statut du parti, une décision selon les responsables du DKP visant à écraser financièrement le parti.

Un communiqué de Die Linke a déclaré que les allégations selon lesquelles son comportement de vote était anticommuniste "sont injustifiées" et a déclaré qu'il ne souhaitait pas commenter davantage la question. Il a ajouté que l'action de Mme Portner "n'était ni décisive pour le vote ni ne contenait de déclaration politique".

Le DKP envisage de contester la décision en justice. Le parti a été informée que la décision avait été prise car elle n'avait pas déposé les documents administratifs requis à temps, une décision qu'il rejette.

Et il insiste sur sa participation aux élections, appelant ses partisans à descendre dans la rue pour soutenir le parti.

« Nous continuerons à faire descendre nos slogans dans la rue, nous continuerons à lutter contre le fardeau de la crise qui pèse sur le peuple, contre le bellicisme de l'OTAN et du gouvernement fédéral [allemand], et pour la paix avec la Russie et la Chine, », a déclaré dimanche le président du DKP, Patrick Kobele.

Il déclare que l'interdiction n'affecte pas seulement le DKP mais fait partie de « la restructuration réactionnaire de l'État » et des interdictions de manifestations, ainsi que des restrictions sur le quotidien Junge Welt.

« Contrer l'attaque … contre le DKP signifie intensifier la résistance contre la classe dirigeante, faire preuve de solidarité et surtout renforcer le DKP », déclare M. Kobele.

The Morning Star


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