Perspective Com
Dominique Strauss-Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans

Nicolas Maury

Le directeur (membre du Parti "socialiste") du FMI a réfuté tout «dogme» sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si on «vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans», le patronat doit être heureux

Sur les retraites, «il y a plusieurs façons de faire les choses : une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays c'est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps», a poursuivi le directeur général du FMI, dont l'interview enregistrée mercredi à Washington a été diffusée jeudi lors de l'émission «A vous de juger» sur France 2.

Le Parti communiste a souhaité rappeler vendredi à Dominique Strauss-Kahn, qui a envisagé jeudi repousser l'âge de la retraite, que "le droit au départ à la retraite à 60 ans est d'abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses". "Les propos de Dominique Strauss Kahn sont-ils ceux d'un homme de gauche où sont-il les propos isolés d'un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver?", s'interroge aussi dans un communiqué Pierre Laurent, le coordinateur national du PCF.

Le numéro deux du PCF, Pierre Laurent, accuse vendredi le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui a réfuté le "dogme" du départ à la retraite à 60 ans, de mettre "ses pas dans ceux des libéraux" qui veulent en finir avec "les droits sociaux".

"Dominique Strauss-Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans" et "avec de telles déclarations, il met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n'ont qu'une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers", affirme M. Laurent dans un communiqué.

Ses propos "sont-ils ceux d'un homme de gauche" ou "d'un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver?", demande le coordinateur national du PCF.

Selon lui, "le droit au départ à la retraite à 60 ans est d'abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses. Identifier cette conquête sociale, à un +dogme+ peut prêter à sourire de la part du principal représentant d'une institution qui n'a qu'une religion : l'austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques".


Commentaires (1)
1. alain giraud le 23/05/2010 15:19
le discourt tenu par DSK sur les plateaux de télévision sont ceux d'un homme qui a perdu toute fibre sociale ! ceux d'un homme qui a perdu tout contacts avec la triste réalitée du monde salarial...plutot que de jongler avec les milliards du FMI , ou rappelon le il a était élu avec l'appuis du président francais...il serai bon qu'il retourne a sa version originale le centre droit , cette bourjoisie de gauche qui se dit socialiste et qui ne connait meme pas la valeur du smig..
quel changement de politique y aurais t'il entre un dsk et un sarkosy...aucune bien sur...il y a c'est certain une autre voie celle du peuple qui subit les assaults répété des flamboyants banquier plus préocuper du cour de la bourse que du peuple qui manque de tout
louis xvi a t'il vrament été guillotiné ....il y a de quoi se poser des questions ?
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