Donald Trump a perdu la bataille de l'opinion, 64% des étasunien.ne.s soutiennent les manifestations
Perspective communiste
Un sondage est toujours à prendre avec des pincettes, mais cette enquête d'IPSOS pour Reuters indique que Donald Trump a perdu la bataille de l'opinion publique et que dans les bastions traditionnels des Républicains la majorité des habitant.e.s soutiennent les manifestations - traduction Nico Maury
Les manifestations, dont certaines sont devenues violentes, ont commencé la semaine dernière après qu'un officier de police de Minneapolis ait été filmé genoux sur le cou de George Floyd pendant près de neuf minutes, même après la perte de connaissance de ce dernier. L'officier a été accusé de meurtre.
L'enquête menée lundi et mardi a révélé que 64% des adultes étasuniens étaient «soutiennent les personnes qui manifestent en ce moment", tandis que 27% ne les soutiennent pas et 9% n'ont pas d'avis.
Le sondage a souligné les risques politiques pour Trump, qui a adopté une approche intransigeante des manifestations et qui a menacé de déployer l'armée américaine pour réprimer les manifestations violentes. Le président républicain affrontera le démocrate Joe Biden lors des élections de novembre.
Plus de 55% des étasuniens ont déclaré qu'ils désapprouvaient la réaction de Trump face aux manifestations, dont 40% qui ont "fortement" désapprouvé, tandis qu'un tiers seulement approuvent - un niveau inférieur à son approbation globale de 39%, selon le sondage.
Un autre sondage Reuters / Ipsos a révélé que l'avance de Biden sur Trump parmi les électeurs inscrits s'est étendue à 10 points - la plus grande marge depuis que l'ancien vice-président est devenu le candidat de son parti début avril.
Deux fois plus d'électeurs-électrices indépendant.e.s ont déclaré qu'ils désapprouvaient la réponse de Trump aux troubles. Même parmi les républicains, seulement 67% ont déclaré qu'ils approuvaient la façon dont il avait répondu, nettement moins que les 82% qui soutiennent sa gestion.
PRÉOCCUPATIONS CONCERNANT LA VIOLENCE
Les manifestations ont aggravé le sentiment de crise pour un pays déjà sous le choc de la pandémie de coronavirus et du ralentissement économique dévastateur qui a suivi. Alors que de nombreuses manifestations de jour ont été pacifiques, certaines ont provoqué de violents affrontements de nuit entre la police et les manifestant.e.s.
La majorité des républicains et des démocrates ont déclaré qu'ils soutenaient des manifestations pacifiques, mais pensaient que les dégâts matériels sapaient la cause des manifestants. Moins d'un quart des étasunien.ne.s ont déclaré que la violence était une réponse appropriée.
Même dans les zones rurales et suburbaines peu touchées par les manifestations, la plupart des gens ont exprimé leur soutien. Un peu plus de la moitié des habitants des zones rurales ont déclaré qu'ils étaient favorables aux manifestants, tandis que sept habitant.e.s sur 10 des banlieues étaient d'accord.
47% des électeurs-électrices inscrit.e.s ont déclaré qu'ils prévoyaient de soutenir Biden lors des élections du 3 novembre, contre 37% en faveur de Trump. Biden a promis de ne pas "attiser les flammes de la haine" dans un discours mardi sur les troubles.
L'opinion publique pourrait être particulièrement volatile, car les manifestations continuent de tourmenter les grandes villes chaque nuit. Plusieurs policiers ont été abattus lundi soir, et Trump a tourné en dérision les gouverneurs qui n'ont pas demandé d'aide militaire.
Lundi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour évacuer des manifestants pacifiques près de la Maison Blanche afin que Trump puisse poser pour une photo devant une église.
Les étasunien.ne.s sont divisés sur la réponse de la police. Selon le sondage, 43% pensaient que la police faisait du bon travail et 47% sont en désaccord, avec une majorité de démocrates en désaccord et une majorité de républicains d'accord.
Le sondage Reuters / Ipsos sur les manifestations a été mené en ligne, en anglais, à travers les États-Unis et a recueilli les réponses de 1004 adultes étasunien. Ce sondage a un intervalle de crédibilité - une mesure de la précision - de plus ou moins 4 points de pourcentage.
L'autre sondage réalisé au cours de la même période concernant la performance globale de Trump au travail et les élections de 2020 ont rassemblé les réponses de 1113 adultes étasuniens et a un intervalle de crédibilité de plus ou moins 3 points de pourcentage.
Reuters
L'enquête menée lundi et mardi a révélé que 64% des adultes étasuniens étaient «soutiennent les personnes qui manifestent en ce moment", tandis que 27% ne les soutiennent pas et 9% n'ont pas d'avis.
Le sondage a souligné les risques politiques pour Trump, qui a adopté une approche intransigeante des manifestations et qui a menacé de déployer l'armée américaine pour réprimer les manifestations violentes. Le président républicain affrontera le démocrate Joe Biden lors des élections de novembre.
Plus de 55% des étasuniens ont déclaré qu'ils désapprouvaient la réaction de Trump face aux manifestations, dont 40% qui ont "fortement" désapprouvé, tandis qu'un tiers seulement approuvent - un niveau inférieur à son approbation globale de 39%, selon le sondage.
Un autre sondage Reuters / Ipsos a révélé que l'avance de Biden sur Trump parmi les électeurs inscrits s'est étendue à 10 points - la plus grande marge depuis que l'ancien vice-président est devenu le candidat de son parti début avril.
Deux fois plus d'électeurs-électrices indépendant.e.s ont déclaré qu'ils désapprouvaient la réponse de Trump aux troubles. Même parmi les républicains, seulement 67% ont déclaré qu'ils approuvaient la façon dont il avait répondu, nettement moins que les 82% qui soutiennent sa gestion.
PRÉOCCUPATIONS CONCERNANT LA VIOLENCE
Les manifestations ont aggravé le sentiment de crise pour un pays déjà sous le choc de la pandémie de coronavirus et du ralentissement économique dévastateur qui a suivi. Alors que de nombreuses manifestations de jour ont été pacifiques, certaines ont provoqué de violents affrontements de nuit entre la police et les manifestant.e.s.
La majorité des républicains et des démocrates ont déclaré qu'ils soutenaient des manifestations pacifiques, mais pensaient que les dégâts matériels sapaient la cause des manifestants. Moins d'un quart des étasunien.ne.s ont déclaré que la violence était une réponse appropriée.
Même dans les zones rurales et suburbaines peu touchées par les manifestations, la plupart des gens ont exprimé leur soutien. Un peu plus de la moitié des habitants des zones rurales ont déclaré qu'ils étaient favorables aux manifestants, tandis que sept habitant.e.s sur 10 des banlieues étaient d'accord.
47% des électeurs-électrices inscrit.e.s ont déclaré qu'ils prévoyaient de soutenir Biden lors des élections du 3 novembre, contre 37% en faveur de Trump. Biden a promis de ne pas "attiser les flammes de la haine" dans un discours mardi sur les troubles.
L'opinion publique pourrait être particulièrement volatile, car les manifestations continuent de tourmenter les grandes villes chaque nuit. Plusieurs policiers ont été abattus lundi soir, et Trump a tourné en dérision les gouverneurs qui n'ont pas demandé d'aide militaire.
Lundi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour évacuer des manifestants pacifiques près de la Maison Blanche afin que Trump puisse poser pour une photo devant une église.
Les étasunien.ne.s sont divisés sur la réponse de la police. Selon le sondage, 43% pensaient que la police faisait du bon travail et 47% sont en désaccord, avec une majorité de démocrates en désaccord et une majorité de républicains d'accord.
Le sondage Reuters / Ipsos sur les manifestations a été mené en ligne, en anglais, à travers les États-Unis et a recueilli les réponses de 1004 adultes étasunien. Ce sondage a un intervalle de crédibilité - une mesure de la précision - de plus ou moins 4 points de pourcentage.
L'autre sondage réalisé au cours de la même période concernant la performance globale de Trump au travail et les élections de 2020 ont rassemblé les réponses de 1113 adultes étasuniens et a un intervalle de crédibilité de plus ou moins 3 points de pourcentage.
Reuters