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Donald Trump veut éradiquer le socialisme en Amérique latine

Perspective communiste

Ce lundi, le président des États-Unis, Donald Trump, persistait dans son idée d’éradiquer le socialisme dans le monde. Ses premières cibles : Cuba, le Nicaragua et le Venezuela - traduction Nico Maury

"La fin du socialisme est arrivée dans notre hémisphère et dans toutes les régions du monde. Non seulement au Venezuela, mais aussi au Nicaragua et à Cuba ", a déclaré le président des USA.

Auparavant, le président américain avait également critiqué le socialisme lors de son discours sur l'état de l'Union, après s'être assuré que les États-Unis ne serait jamais une nation socialiste.

Retour de la doctrine Monroe

Tout au long de son histoire, la nation nord-américaine a non seulement été guidée par des doctrines capitaliste, mais a également cherché à mettre fin à tout les socialismes, en particulier en Amérique latine. Un exemple clair de ce que représente la doctrine de Monroe.

Cette doctrine marque le point de départ de l'impérialisme des Etats-Unis en Amérique latine, pour éloigner l'intervention des puissances européennes dans les affaires intérieures des pays de l'hémisphère américain, au profit des USA.

Cette doctrine est résumée dans la phrase "l'Amérique pour les Américains", se référant aux citoyens blancs, anglo-saxons et protestants, selon le président américain de l'époque, James Monroe.

Des coups d'état contre les pays socialistes

Une politique étrangère qui reflète la tendance américaine à mettre fin à ce qu’elle considère comme une menace pour sa nation, c’est pourquoi, au cours du XXe siècle, des actions telles que le plan Condor ont été menées.

L'opération Condor était un plan conçu et coordonné par les services de sécurité des dictatures militaires du Brésil, de l'Argentine, du Chili, de la Bolivie, du Paraguay et de l'Uruguay, en collaboration avec la CIA. Les États-Unis visant ainsi à anéantir la gauche aux Amériques au cours de la décennie des années 70, dans le contexte de la guerre froide.

Les pays d'Amérique du Sud ont échangé des informations sur des personnes "subversives" ou des opposants à leurs régimes et ont coopéré pour les persécuter au delà de leurs frontières nationales. Les forces armées et paramilitaires des dictatures d'Amérique du Sud se sont librement mobilisées pour kidnapper, torturer et assassiner des citoyen.ne.s considéré.e.s comme séditieux; ils ont même échangé des détenus.

Selon les "archives de la terreur" découvertes au Paraguay, l'opération Condor a laissé un terrible bilan de 50.000 morts, 30.000 disparus et environ 400.000 prisonniers dans l'ensemble des pays touchés par l'impérialisme des USA.

PSUV/Telesur


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