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Donald Trump veut plus de sanctions contre les "dictatures communistes" de Cuba et du Venezuela

Perspective communiste

Plus de sanctions contre les « dictatures communistes » de Cuba et du Venezuela n'a été que l'une des exigences du président étasunien Donald Trump au Congrès où mardi, il a prononcé son premier discours sur l'Etat de l'Union - traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

« Mon gouvernement a aussi imposé de dures sanctions aux dictatures communistes et socialistes de Cuba et du Venezuela, » a affirmé Trump tout en demandant au Congrès des Etats-Unis (USA) des mesures unilatérales plus importantes contre les pays latino-américains.

Il n 'a pas mentionné dans sa demande d'autres pays de la région. Cependant, il a insisté sur la nécessité de construire un mur tout le long de la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, considérant cela comme l'un des « piliers » de son programme de réforme migratoire.

Il a considéré que le mur prévu « ferme les failles exploitées par des criminels et des terroristes pour entrer » dans le pays.

Guantánamo restera ouverte


Comme l'avaient dit les médias étasuniens, Trump a annoncé sa décision de maintenir ouverte la prison de Guantánamo, située illégalement à Cuba.

« j'ai signé un ordre destiné au secrétaire (à la Défense, Jim) Mattis pour qu'il réexamine notre politique de détention militaire et garde ouvertes les installations de détention à Guantánamo, » a-t-il dit en évoquant l'échec de la tentative de l'ancien Gouvernement de fermer la prison.

La Chine et la Russie comme ennemis

Le Département d'Etat, sous le Gouvernement Trump, a réaffirmé que ses principales rivales étaient la Chine et la Russie bien que les 2 Gouvernements plaident pour des relations de respect mutuel.

« Nous affrontons dans le monde entier des régimes parias, des groupes terroristes et des rivaux comme la Chine et la Russie qui défient nos intérêts, notre économie et nos valeurs, » a-t-il soutenu.

Dans son discours, il a aussi critiqué la Corée du Nord et l'Iran, un pays islamique où il y a eu des dizaines de morts dans des protestations violentes : « Quand le peuple d'Iran s'élève contre les crimes de sa dictature corrompue, je ne le suis pas tu, » a-t-il noté en critiquant implicitement la réponse prudente de son prédécesseur Barack Obama aux protestations de 2009.

De plus, il a demandé au Congrès de réviser « les failles essentielles du terrible accord sur les armes nucléaires avec l'Iran signé par Obama.


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