Du rififi chez José Bové
Nicolas Maury
Les collectifs antilibéraux unitaires doutent de José Bové : Manque de parrainages, intentions de vote qui stagnent : les soutiens craquent.
De plus José Bové tente le coup de force pour récupérer une légitimité qu'il n'a pas. Il veut organiser à sa guise les collectifs antilibéraux unitaires, pour avaliser son aventure personnelle.
Christian Picquet, chef de file des «unitaires» de la LCR est signataire d'une motion avec deux autres figures du rassemblement Clémentine Autain, apparentée PCF, et le syndicaliste Claude Debons qui prend acte de l'échec de la dynamique Bové, qui n'a pas réussi à convaincre Olivier Besancenot et Marie-George Buffet de le rejoindre sous sa bannière, et qui n'arrive pas rassembler.
La Gauche Républicaine et le MARS ont décidé de quitter le collectif de campagne de José Bové, de quitter la coordination nationale des 300 collectifs "unitaires" crée à Montreuil, car ils ne cautionnent pas le coup de Force de José Bové.
Quoi de plus normal lorsque le projet de Bové et de ses bovins est la destruction du PCF. Quoi de plus normal lorsque le projet de Bové est vide de sens et de contenu. Bref José Bové est la candidat des gauchistes, des anticommunistes et des opportunistes.