Ecosse : Les indépendantistes du SNP lourdement sanctionnés
Perspective communiste
La Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, échoue très fortement à conserver les gains électoraux du SNP (Scottish National Party). Les indépendantistes reculent fortement au profit des Conservateurs et du Labour - article et traduction Nico Maury
L'indépendance de l'Ecosse ne sera pas pour demain. La Première ministre indépendantiste de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, échoue dans son pari électoral de mettre l'indépendance de l'Ecosse au second plan.
Si le SNP arrive en tête des élections avec 36,9% des suffrages, les indépendantistes subissent un lourd revers politique et perdent 13,1 points par rapport à 2015 et perdent 21 de leurs 56 députés sortants (sur un total de 59 sièges). Le SNP perd 12 sièges au profit des Conservateurs, 6 au profit du Labour et 3 au profit des Libéraux-démocrates. L'ancien premier ministre, Alex Salmond, étant même battu.
Les appels à la tenue d’un deuxième référendum sur l’indépendance (entre l’automne de 2018 et le printemps de 2019), avant la sortie officielle du Royaume Uni de l'Union européenne, semble compromis par ce revers électoral.
Les Conservateurs ont axé leurs campagnes sur le rejet de l'indépendance, et ont développé une ligne unioniste. Ils connaissent ainsi une forte progression électorale 28,6% (+13,7%), qui les place devant le Labour, ce qui est historique, et permet d'envoyer 13 députés (+12) à Westminster.
Pour la première fois depuis 1959, le Labour est dépassé par les Conservateurs. Malgré une légère progression (27,1% +2,8), les travaillistes gagent 7 députés (+6). Cette progression est aussi permise par un véritable virage à gauche du Labour. L'effet Jeremy Corbyn paie aussi.
Les Libéraux démocrates, avec 6,8% (-0,8) remportent 4 députés (+3).
Participation 66,4%
Si le SNP arrive en tête des élections avec 36,9% des suffrages, les indépendantistes subissent un lourd revers politique et perdent 13,1 points par rapport à 2015 et perdent 21 de leurs 56 députés sortants (sur un total de 59 sièges). Le SNP perd 12 sièges au profit des Conservateurs, 6 au profit du Labour et 3 au profit des Libéraux-démocrates. L'ancien premier ministre, Alex Salmond, étant même battu.
Les appels à la tenue d’un deuxième référendum sur l’indépendance (entre l’automne de 2018 et le printemps de 2019), avant la sortie officielle du Royaume Uni de l'Union européenne, semble compromis par ce revers électoral.
Les Conservateurs ont axé leurs campagnes sur le rejet de l'indépendance, et ont développé une ligne unioniste. Ils connaissent ainsi une forte progression électorale 28,6% (+13,7%), qui les place devant le Labour, ce qui est historique, et permet d'envoyer 13 députés (+12) à Westminster.
Pour la première fois depuis 1959, le Labour est dépassé par les Conservateurs. Malgré une légère progression (27,1% +2,8), les travaillistes gagent 7 députés (+6). Cette progression est aussi permise par un véritable virage à gauche du Labour. L'effet Jeremy Corbyn paie aussi.
Les Libéraux démocrates, avec 6,8% (-0,8) remportent 4 députés (+3).
Participation 66,4%