El Salvador : Une attaque armée contre des militants du FMLN fait deux morts
Perspective communiste
Le président du El Salvador, Nayib Bukele, est le seul responsable de cette situation.
Une attaque armée contre des militants du Front Farabundo Martí de Libération Nationale (FMLN) a eu lieu ce dimanche dans la capitale du El Salvador. Elle a fait deux morts et cinq blessés.
Article et traduction Nico Maury
Une attaque armée contre des militants du Front Farabundo Martí de Libération Nationale (FMLN) a eu lieu ce dimanche dans la capitale du El Salvador. Elle a fait deux morts et cinq blessés.
Le procureur général, Raúl Melara, a déclaré "c'est grave, la course électorale ne peut pas se transformer en un bain de sang. Nous enquêtons déjà, nous allons poursuivre les responsables".
Les partis politiques salvadoriens sont en pleine campagne pour les élections législatives et municipales qui se tiendront le 28 février.
Le FMLN a publié une déclaration dans laquelle il dénonce et condamne le meurtre de ses militants. Il fait valoir que l'agression est le résultat de "la campagne de haine soutenue par le président Nayib Bukele contre notre parti et notre militantisme".
"Nous n'avons jamais vécu quelque chose d'aussi dramatique en 29 ans d'accords de paix", a réagi Óscar Ortiz, le secrétaire général du FMLN.
L'attaque s'est produite quelques jours après que le président salvadorien eût critiqué les accords de paix, signés en 1992, entre l'armée et le FMLN pour mettre fin à la guerre civile. Le président a ainsi décidé à la mi-janvier de mettre un terme aux commémorations des accords de paix ayant mis fin à la guerre civile qui avait ravagé le Salvador pendant 12 ans, instituant à leur place une journée des victimes.
Su asesinato fortalesera mi lucha😞
— Susy Bonilla (@SusyBonilla09) February 1, 2021
Compañero Juan De Dios Tejada asesinado el día de ayer junto a Gloria Del Cid 💔#BastaDeOdio #HLVS pic.twitter.com/8CzFlyxdRO
Le procureur général, Raúl Melara, a déclaré "c'est grave, la course électorale ne peut pas se transformer en un bain de sang. Nous enquêtons déjà, nous allons poursuivre les responsables".
Les partis politiques salvadoriens sont en pleine campagne pour les élections législatives et municipales qui se tiendront le 28 février.
Le FMLN a publié une déclaration dans laquelle il dénonce et condamne le meurtre de ses militants. Il fait valoir que l'agression est le résultat de "la campagne de haine soutenue par le président Nayib Bukele contre notre parti et notre militantisme".
Condenamos los asesinatos de nuestra compañera y compañero, militantes del FMLN. pic.twitter.com/N2lbDmt5Il
— Miriam Díaz (@miriamdiaz_C) February 1, 2021
"Nous n'avons jamais vécu quelque chose d'aussi dramatique en 29 ans d'accords de paix", a réagi Óscar Ortiz, le secrétaire général du FMLN.
L'attaque s'est produite quelques jours après que le président salvadorien eût critiqué les accords de paix, signés en 1992, entre l'armée et le FMLN pour mettre fin à la guerre civile. Le président a ainsi décidé à la mi-janvier de mettre un terme aux commémorations des accords de paix ayant mis fin à la guerre civile qui avait ravagé le Salvador pendant 12 ans, instituant à leur place une journée des victimes.