Elections législatives difficiles pour la gauche communiste au Portugal
Perspective communiste
Le Parti socialiste a remporté la majorité des sièges de l'Assemblée nationale. Il dispose désormais des mains libres pour diriger le Portugal et renforcer les politiques en faveur des capitalistes.
La Coalition Démocratique Unitaire, qui rassemble le Parti communiste portugais et le Parti écologiste - Les Verts connaît aussi une nuit électorale difficile.
Article et traduction Nico Maury
La participation a bondi lors de ces élections législatives. 57.96% des électeurs et électrices se sont rendus aux urnes (+19.3%) pour désigner les 230 député.e.s de l'Assemblée nationale. Les député.e.s sont élus dans 13 circonscriptions régionales à la proportionnelle et 2 circonscriptions extérieures (Europe/hors Europe).
Le Parti Socialiste est arrivé très largement en tête des élections législatives anticipées. Le PS recueille 41,68% des voix (+5,34% des voix) et 117 sièges (+9). Une progression qui se fait au détriment du Bloc de gauche et de la Coalition Unitaire Démocratique (PCP-PEV). Le PS dispose de la majorité pour gouverner. Il n'est plus dépendant du soutien de la gauche et peut désormais gouverner à droite.
A droite le Parti social-démocrate (PPD/PSD) reste stable avec 27,80% des voix (+0,04) et remporte 71 sièges (-8). Le CDS – Parti populaire (CDS-PP) disparaît de l'Assemblée et perd ses 5 sièges (1,61%). Ce recul de la droite profite à la formation d'extrême droite Chega qui devient la troisième force du Portugal avec 7,15% des suffrages (+5,86) et 12 sièges (+11).
En 4ème position Initiative libérale s'impose avec 4,98% des voix (+3,69) et 8 sièges (+7).
Le Bloc de gauche (gauche radicale) s'effondre et ne remporte que 4,46% des voix (-5,06), le Bloco ne conserve que 5 de ses 19 sièges.
La Coalition Démocratique Unitaire, qui rassemble le Parti communiste portugais et le Parti écologiste - Les Verts connaît aussi une nuit électorale difficile. La CDU remporte 4,39% des voix (-1,94) et ne conserve que 6 sièges (-6). Dans cette élection, les écologistes perdent leurs représentations parlementaires.
A Beja, les communistes arrivent à la seconde place avec 18,42% des voix et remportent 1 des 3 sièges de la circonscription. A Evora, malgré 14,56% des voix, la CDU perd son siège. A Lisbonne avec 5,08% des voix, la CDU conserve 2 de ses 4 sièges. A Porto, la CDU remporte 3,28% des voix et conserve 1 de ses 2 sièges. A Santarém (5,43%), la CDU perd son siège. A Sétubal, bien que troisième avec 10,05%, la CDU conserve 2 sièges (-1).
Enfin le Personnes–Animaux–Nature (PAN) conserve 1 siège (-3) et remporte 1,53% des voix (-1,79). Le parti LIBRE (1,28%) conserve son siège. La coalition Madère d'abord (PPD/PSD.CDS-PP) remporte 3 sièges et l'Alliance démocratique (droite) remporte 2 sièges.
Aucune autre formation n'entre à l'Assemblée nationale.Les maoïstes du Parti communiste des travailleurs portugais (PCTP/MRPP) continuent de s'effondrer et ne recueille plus que 0,20% des voix.
Le Parti Socialiste est arrivé très largement en tête des élections législatives anticipées. Le PS recueille 41,68% des voix (+5,34% des voix) et 117 sièges (+9). Une progression qui se fait au détriment du Bloc de gauche et de la Coalition Unitaire Démocratique (PCP-PEV). Le PS dispose de la majorité pour gouverner. Il n'est plus dépendant du soutien de la gauche et peut désormais gouverner à droite.
A droite le Parti social-démocrate (PPD/PSD) reste stable avec 27,80% des voix (+0,04) et remporte 71 sièges (-8). Le CDS – Parti populaire (CDS-PP) disparaît de l'Assemblée et perd ses 5 sièges (1,61%). Ce recul de la droite profite à la formation d'extrême droite Chega qui devient la troisième force du Portugal avec 7,15% des suffrages (+5,86) et 12 sièges (+11).
En 4ème position Initiative libérale s'impose avec 4,98% des voix (+3,69) et 8 sièges (+7).
Le Bloc de gauche (gauche radicale) s'effondre et ne remporte que 4,46% des voix (-5,06), le Bloco ne conserve que 5 de ses 19 sièges.
La Coalition Démocratique Unitaire, qui rassemble le Parti communiste portugais et le Parti écologiste - Les Verts connaît aussi une nuit électorale difficile. La CDU remporte 4,39% des voix (-1,94) et ne conserve que 6 sièges (-6). Dans cette élection, les écologistes perdent leurs représentations parlementaires.
A Beja, les communistes arrivent à la seconde place avec 18,42% des voix et remportent 1 des 3 sièges de la circonscription. A Evora, malgré 14,56% des voix, la CDU perd son siège. A Lisbonne avec 5,08% des voix, la CDU conserve 2 de ses 4 sièges. A Porto, la CDU remporte 3,28% des voix et conserve 1 de ses 2 sièges. A Santarém (5,43%), la CDU perd son siège. A Sétubal, bien que troisième avec 10,05%, la CDU conserve 2 sièges (-1).
Enfin le Personnes–Animaux–Nature (PAN) conserve 1 siège (-3) et remporte 1,53% des voix (-1,79). Le parti LIBRE (1,28%) conserve son siège. La coalition Madère d'abord (PPD/PSD.CDS-PP) remporte 3 sièges et l'Alliance démocratique (droite) remporte 2 sièges.
Aucune autre formation n'entre à l'Assemblée nationale.Les maoïstes du Parti communiste des travailleurs portugais (PCTP/MRPP) continuent de s'effondrer et ne recueille plus que 0,20% des voix.
"Le résultat obtenu par la CDU aux élections législatives reflète une chute électorale avec des pertes importantes de député.e.s, y compris la représentation institutionnelle du PEV" déclare Jerónimo de Sousa, Secrétaire général du PCP.
Il ajoute "les résultats des élections sont indissociables d'un ensemble de facteurs objectifs et subjectifs qui les ont façonnés :
L'opération menée après la dissolution de l'Assemblée pour favoriser la construction d'un bloc central, stimulant une dynamique de bipolarisation ;
L'action éhontée du PS pour s'approprier les avancées réalisées dans la défense, la restauration et la conquête des droits qui ont toujours résulté de l'action déterminée de la CDU ;
Le mensonge insistant de tenir le PCP et le PEV responsables de la tenue d'élections dans le cadre du rejet du projet de budget de l'État pour 2022 ;
La tenue des élections dans une situation d'épidémie et de peur exacerbée, qui a entravé le travail de proximité et de contact si caractéristique de la CDU ;
La promotion et la faveur d'autres forces politiques, à savoir les forces réactionnaires, convergent avec la dévaluation et la discrimination de la CDU."