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Elles/ils ont accompagné Mireia Boya (CUP) devant le Tribunal suprême à Madrid

Perspective communiste

L'ancienne députée de la CUP, Mireia Boya, doit comparaître aujourd'hui à 11 heures du matin devant les juges du Tribunal suprême espagnol. Elle est accusée de rébellion. Nombreux-euses furent celles et ceux qui l'ont accompagné devant les juges en charge de la répression politique - article et traduction Nico Maury

L'ancienne députée de la CUP est arrivée à 10 heures du matin au tribunal (elle doit comparaître à 11h). Mireia Boya explique qu'elle défendrait devant cette cours le référendum du 1er octobre 2017, le programme électoral de la CUP. Et devant le juge d'instruction Pablo Llarena, elle défendra la "légitimité et la légalité démocratique" des décisions prises lors du processus unilatéral d'indépendance de la Catalogne.

Entourée de Vidal Aragonés, Gabriela Serra et Albert Botran, l'ancienne députée a reçu un soutien chaleureux de la foule rassemblée pour la soutenir.



Parmi la foule, nombreuses, se tenait Ester Capella (ERC), Jon Iñarritu (Collect), Maria Sirvent (CUP), Albert Botran (CUP), Antoni Castellà (Démocrates), Albano-Dante Fachin (ex-Podemos), Eulàlia Reguant (CUP), Aurora Madaula (JxCat), Gabriel Rufián (ERC) et Joan Tardà (ERC). L'Assemblée nationale catalane, l'Omnium cultural, l'Intersyndicale-CSC et bien d'autres formations ont apporté un soutien sans faille à l'ancienne députée.

Jordi Sànchez et Jordi Cuixart, depuis leurs prisons, ont envoyé un message de soutien.




Anna Gabriel a aussi envoyé un message, et dédié un poème du communiste Bertolt Brecht :


Nos défaites ne prouvent rien

Quand ceux qui luttent contre l’injustice
Montrent leurs visages meurtris
Grande est l’impatience de ceux
Qui vivent en sécurité.

De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils
Vous avez lutté contre l’injustice !
C’est elle qui a eu le dessus,
Alors taisez-vous

Qui lutte doit savoir perdre !
Qui cherche querelle s’expose au danger !
Qui professe la violence
N’a pas le droit d’accuser la violence !

Ah ! Mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?

Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice ?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
À lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.


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