En un an, l'économie française a détruit 63.800 emplois
Perspective communiste
L'emploi salarié dans les secteurs marchands a baissé de 0,3% au troisième trimestre selon l'Insee. Les deux-tiers de cette baisse sont imputable à l'intérim. Sur un an le repli atteint 0,4 %
La multiplication des plans sociaux tout comme la remontée du taux de chômage au fil des mois ne permettaient guère de se bercer d'illusions sur la situation du marché du travail en France. Les chiffres publiés ce mardi matin par l'Insee enfoncent le clou. Selon les premières estimations publiées, au troisième trimestre l'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a diminué de 0,3%. , Ce sont ainsi 50.400 postes qui ont été détruit sur ces période soit plus du double du trimestre précédent : 22.400 postes avaient alors été détruits
Le recul du troisième trimestre tient pour une large part à une forte baisse (-6,6%, soit 32.800 postes en moins) de l'emploi intérimaire, qui a accentué le repli constaté au deuxième trimestre après être resté quasiment stable au premier trimestre. En un an, l'intérim a perdu 73.600 postes, soit 12,5% de ses effectifs. Hors intérim, la l'emploi salarié n'aurait reculé que de 0,1 % au troisième trimestre avec 17.600 emplois détruits.
Sur un an, toutes catégories confondues, la France a ainsi perdu 63.800 postes. C'est sans grande surprise l'industrie qui paye le tribut le plus lourd avec la disparition de 28.400 postes. Ce secteur est suivi de près par celui du tertiaire qui a perdu 25.600 emplois sur les douze derniers mois. Le secteur de la construction en regard de ces chutes limite la casse avec 9.900 postes en mois par rapport au troisième trimestre 2011.
L'emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au troisième trimestre 2012 (-0,3% sur trois mois), dont les deux-tiers dans l'intérim, selon des estimations provisoires publiées mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Sur un an, 63.800 postes ont disparu en France (-0,4%). Hors intérim, l'économie française a continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-17.600), notamment dans l'industrie (-9.800).
Le recul du troisième trimestre tient pour une large part à une forte baisse (-6,6%, soit 32.800 postes en moins) de l'emploi intérimaire, qui a accentué le repli constaté au deuxième trimestre après être resté quasiment stable au premier trimestre. En un an, l'intérim a perdu 73.600 postes, soit 12,5% de ses effectifs. Hors intérim, la l'emploi salarié n'aurait reculé que de 0,1 % au troisième trimestre avec 17.600 emplois détruits.
Sur un an, toutes catégories confondues, la France a ainsi perdu 63.800 postes. C'est sans grande surprise l'industrie qui paye le tribut le plus lourd avec la disparition de 28.400 postes. Ce secteur est suivi de près par celui du tertiaire qui a perdu 25.600 emplois sur les douze derniers mois. Le secteur de la construction en regard de ces chutes limite la casse avec 9.900 postes en mois par rapport au troisième trimestre 2011.
L'emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au troisième trimestre 2012 (-0,3% sur trois mois), dont les deux-tiers dans l'intérim, selon des estimations provisoires publiées mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Sur un an, 63.800 postes ont disparu en France (-0,4%). Hors intérim, l'économie française a continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-17.600), notamment dans l'industrie (-9.800).
