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En violation de la Constitution, Jeanine Áñez, s'autoproclame Présidente de la Bolivie

Perspective communiste

D'un point de vu constitutionnel Evo Moralès est toujours président de la Bolivie, sa démission doit être actée par le parlement. Sans quorum, l'Assemblée législative plurinationale ne peut valider cette démission et la sénatrice de droite ne peut s'autoproclamer Présidente du pays - article et traduction Nico Maury

La sénatrice de l'opposition de droite, Jeanine Áñez, membre du Mouvement social démocrate (comme c'est bizarre), s'est déclarée Présidente de la Bolivie mardi, malgré le non-respect des exigences constitutionnelles, le quorum n'étant pas atteint par le Parlement, les député.e.s du Mouvement socialiste (MAS) ne siégant pas faute de garanties. pour leur sécurité.

La sénatrice ne s'est proclamée présidente qu'avec une présence minimale de député.e.s, tous issues de l'opposition, en violation des articles 161, 169 et 410 de la Constitution.


Mardi, une session extraordinaire des deux chambres (députés et sénat) de l'Assemblée législative plurinationale (Parlement) a été convoquée, mais les représentant.e.s du Mouvement pour le socialisme, qui sont majoritaires, n'étaient pas présents car ils n'avaient aucune garantie de leur sécurité. Par conséquent, le Parlement a suspendu la session en raison du manque de quorum.

Une élue raciste

En violation de la Constitution, Jeanine Áñez, s'autoproclame Présidente de la Bolivie
"je rêve d'une Bolivie débarrassée des rites sataniques indigènes. La ville n'est pas faite pour les Indiens, qu'ils aillent sur le haut plateau ou dans le Chaco."


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