Enorme: 300.000 manifestants à Marseille
Nicolas Maury
Enorme mobilisation à Marseille, bien plus qu'en 2003 et contre le CPE, 300.000 manifestants dans la rue pour dénoncer la politique de Sarkozy
300.000 manifestants à Marseille, selon les syndicats, plus de 20.000 selon la police (il faut arrêter de casser l'école pour que les policiers sachent compter). La différence est de taille. Toujours est-il que deux heures après le début de la manifestation, à 10h30 sur le Vieux-Port, les premiers manifestants étaient arrivés au bout du parcours, à 3 km de là, alors que des personnes étaient toujours massées sur lieu de départ.
Tous les responsables syndicaux (CGT-CFDT-FO-UNSA-CFTC-CGC-FSU-Solidaires), en tête du cortège, ont défilé derrière une banderole prônant l'"unité des salariés pour ne pas payer la crise". "On va dépasser le plus gros chiffre historique à Marseille, les 300.000 manifestants", a annoncé au micro un organisateur. "On ne peut être que content de la mobilisation. C'est énorme!", a commenté Thierry Pettavino, secrétaire de l'UD-CGT. Plusieurs milliers de salariés du secteur privé marchaient en tête, notamment des éducateurs pour handicapés, protestant contre les menaces pesant sur leur Convention collective datant de 1966.
Tous les responsables syndicaux (CGT-CFDT-FO-UNSA-CFTC-CGC-FSU-Solidaires), en tête du cortège, ont défilé derrière une banderole prônant l'"unité des salariés pour ne pas payer la crise". "On va dépasser le plus gros chiffre historique à Marseille, les 300.000 manifestants", a annoncé au micro un organisateur. "On ne peut être que content de la mobilisation. C'est énorme!", a commenté Thierry Pettavino, secrétaire de l'UD-CGT. Plusieurs milliers de salariés du secteur privé marchaient en tête, notamment des éducateurs pour handicapés, protestant contre les menaces pesant sur leur Convention collective datant de 1966.
Suivaient des retraités, des salariés d'Auchan, Carrefour, Eurocopter, Naphtachimie, Arkema, Printemps, ArcelorMittal, Aubert... "La France sous Sarko 1er", "Régression totale", "Travaille, consomme, crève", "pour ton anniversaire, fais nous un cadeau, casse-toi pauv'con!", ou encore "Ensemble, tout devient possible", proclamaient de multiples petites banderoles ou pancartes portées par des indépendants.
"Ni pub ni soumise", affirmaient celles de salariés de France 3.
"Le gouvernement veut nous transformer en moutons. Aujourd'hui c'est la rébellion des moutons", clamait Muriel, une intermittente du spectacle, arborant comme des dizaines d'autres un masque de mouton.
Le gros de la manifestation était composé de fonctionnaires ou assimilés (territoriaux, hôpitaux, travailleurs sociaux, Trésor public, enseignants, police...), sous les bannières CGT suivies de celles de FO.
Des employés de la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes protestaient contre le démantèlement du "seul service public organisé sur l'ensemble du territoire pour garantir une protection uniforme des consommateurs".
Plus loin, des lycéens, des dockers, des magistrats (Syndicat de la magistrature), des avocats (Syndicat des avocats de France) et des fonctionnaires de justice.
"Ni pub ni soumise", affirmaient celles de salariés de France 3.
"Le gouvernement veut nous transformer en moutons. Aujourd'hui c'est la rébellion des moutons", clamait Muriel, une intermittente du spectacle, arborant comme des dizaines d'autres un masque de mouton.
Le gros de la manifestation était composé de fonctionnaires ou assimilés (territoriaux, hôpitaux, travailleurs sociaux, Trésor public, enseignants, police...), sous les bannières CGT suivies de celles de FO.
Des employés de la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes protestaient contre le démantèlement du "seul service public organisé sur l'ensemble du territoire pour garantir une protection uniforme des consommateurs".
Plus loin, des lycéens, des dockers, des magistrats (Syndicat de la magistrature), des avocats (Syndicat des avocats de France) et des fonctionnaires de justice.